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 Ysatis la Myodarine

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Troupe des Carpates | Garde-fou Attitré
Ysatis la Myodarine

Ysatis la Myodarine

Troupe des Carpates | Garde-fou Attitré

Nombre de messages :
37
Localisation :
Plaines

Carnet de Route
Nature: Humain
Relations:
Fonction/Activité: Diseuse de Bonne Aventure

Ysatis la Myodarine Empty
MessageSujet: Ysatis la Myodarine   Ysatis la Myodarine EmptyVen 20 Mar - 22:38





Ysatis
la Myodarine

• PERSONNALITÉ AVATAR • Miranda Otto
• AGE • 31 ans
• RACE • Humaine
• GROUPE • Voyageurs - Membre de la Troupe des Carpates
• SITUATION • Seule
• CAMP • Neutre


Histoire...


Nom : la Myodarine, qui est le surnom dont lui fit cadeau il y a longtemps, et signifiant dans la langue de la peuplade dont il est l’origine, « la lune vive »
- Enfance -
Ysatis est née dans un petit village au sud-est de l’Irlande. Ses parents étaient deux marchands sans histoire, qui avaient eut quatre enfants, morts en bas-âge, excepté Ysatis. Trois ans après elle, ils eurent encore un autre petit garçon. C’était au moment où ils avaient décidé de quitter d’Irlande, prendre la mer et aller vers ce qui semblait être un royaume plus prospère : les territoires de Bretagne. Pendant la traversée, il y eut une terrible tempête, qui faillit bien précipiter le navire par les fonds. Le père d’Ysatis s’aventura sur le pont, pour aider si besoin et offrir sa force. Il bascula par-dessus bord, entraîné par une vague, et serait mort noyé si quelqu’un ne l’avait pas secourut : un marin, un homme. Le père se laissa remonter sur le bateau, mais ne put jamais remercier son sauveur. Celui-ci fut en effet à son tour projeté en mauvaise posture et demander de l’aide en retour au père, tendant désespérément les mains vers lui, son seul espoir de survie. Terrifié, le père d’Ysatis ne fit rien, et l’homme fut emporté par les flots. La tempête se calma, le bateau accosta en terre bretonne et y déposa la famille saine et sauve. Ils s’installèrent dans un village de la côte, et y menèrent une vie paisible pendant quelques mois.
Jusqu’à ce qu’un jour, on vienne frapper à leur porte. C’était l’homme du bateau, celui qui avait sauvé le père d’Ysatis, lequel n’avait pas eut le courage de rembourser sa dette. Peut-être était-ce son fantôme, un pantin animé par la colère et la soif de vengeance, ou bien même une créature qui avait pris les traits de l’inconnu. Toujours est-il que l’homme refusa d’entrer dans la demeure, et délivra simplement un message clair : à la nuit tombée, l’un des enfants de la famille devrait être à l’extérieur de la demeure, devant la porte, à sa merci. Si, lorsqu’il viendrait, aucun enfant n’avait été placé sur le pas de la porte, alors toute la famille subirait sa vengeance dans une mort dont l’horreur ferait écho pour de longues années. Les parents hésitèrent, la mère protesta tandis que le père cachait sa terreur. Ils durent finalement accepter la fatalité, et choisir Ysatis, persuadés alors que l’homme la sacrifierait. Le petit frère pouvait encore servir de bras dans un champ, et nourrirait ses parents pendant les temps durs. La petite fille fut placée à la nuit sur le pas de la porte, comme convenu.

Cette nuit-là, les parents ne trouvèrent pas le sommeil, attentifs au moindre bruit, horrifiés à l’idée d’entendre, brusquement, déchirant le silence de la nuit, le cri agonisant de leur petite fille. Mais rien ne vint, si ce n’est le matin. L’aurore apporta la chaleur, et la peur se dissipa. La mère se précipita au dehors pour retrouver son enfant. Vivante. La petite était vivante, et ne semblait souffrir de rien. Jusqu’à ce que ses yeux s’ouvrent et que la mère n’y découvre une pâleur nouvelle. L’enfant était aveugle.

Ainsi prit forme la malédiction annoncée par le fantôme de l’inconnu : la petite fille perdrait la vue, si tôt les premiers rayons du soleil touchant la terre. A la mort du crépuscule seulement, dans la lumière de la lune, elle retrouverait la vision du monde.

- Adolescence -
Elle avait grandit à présent. Toujours victime de la malédiction du marin noyé, elle tentait de trouver sa place dans ce monde, ce village, cette famille enfin, qui peu à peu la considérait plus comme un poids à traîner, qu’une enfant. D’un commun accord, il avait été convenu qu’elle ne révélerait les tenants du sort à personne : pour tout le monde, elle était si je puis dire une aveugle à plein temps. Le jour vint cependant où cette situation maltraita son cœur à tel point qu’elle résolut de s’en aller. Elle avait alors 15 ans, beaucoup d’idées, peu de ressources, et quasiment aucune chance de survivre seule. Son don de voyance se manifesta presque aussitôt qu’elle quitta sa famille (en pleine nuit). Elle su prédire la mort prochaine d’un homme qui croisa route, et la naissance d’une petite fille à une femme qui croisa son regard. C’est grâce à cela qu’elle survécu : son don de connaître la nature des gens et ses prédictions, lui assurèrent assez de pièces pour survivre. Il y eut des périodes où elle fut loin de manger à sa faim, où elle tremblait, terrifiée, dans des endroits terribles, où enfin le poids de sa malédiction faillit lui faire perdre la raison. Elle continuait pourtant de marcher, au hasard, toujours de nuit, dormant et se cachant le jour. Elle se savait encore plus vulnérable dès les premiers rayons du jour. Vivant plus dans la peur que dans la liberté, elle piétina les routes du royaume pendant trois années, sans grand événements.

Au bout de ces trois ans (elle entrait alors dans sa vingtième année), elle croisa la route de Zacharie A’ridius. Elle avait sentit sa présence avant de le voir, et avait deviné sa véritable nature de Bisclaveret. Inutile de s’interroger alors sur les raisons qui poussaient ces hommes fous de rage à poursuivre le pauvre homme : ils voulaient le massacrer, probablement simplement pour ce qu’il était. Elle croisa la route de ces hommes, et les envoya sur une fausse piste. Il lui fallut ensuite deux jours pour retrouver Zacharie, au fond d’une grotte. Ou peut-être était-ce dans une forêt. Quelque soit l’endroit, voici ce qui arriva : elle demanda sa protection à Zacharie, lui expliquant succinctement sa situation, et lui avoua connaître sa nature. Si elle protégeait son secret et l’aider à se cacher, accepterait-il de la protéger à son tour ? C’est ce qu’il fit.

Tous deux décidèrent de faire route ensemble, et les années de terreur et de solitude furent laissées derrière…



Au bout de quelques années se forma la Troupe des Carpates, dirigée par Zacharie. Elle est en continuel changement, laissant partir certains membres, en accueillant d'autres, toujours passant de ville en ville avec l'intention de distraire et d'amuser le public.


Apparence et Caractère


On ne saurait trouver être plus patient au monde, c’est ce que vous diraient tous ceux qui la côtoyèrent un jour. Elle est amicale avec tout le monde, d’une façon égale et sincère. Oreille attentive et maîtresse de judicieux conseils, elle devient souvent l’image maternelle pour des êtres plus jeunes. Jamais elle ne jugera ni ne commandera, mais saura vous conseiller avec tant de douceur et de finesse, que vous ne sauriez la contredire. C’est ainsi qu’est la première image de sa personne, son premier personnage si vous préférez. Ceux qui la connaissent mieux, comme les membres de la Troupe, sauront ajouter quelle femme forte elle est, ne souffrant jamais à voix haute, sachant prendre les bonnes décisions dans les instants les plus critiques, loyale jusqu’au bout et protectrice par nature. Elle est également quelqu’un de très silencieux, mais cela n’en fait pas un compagnon tellement discret qu’il en devienne désagréable. Elle parlera lorsque ce sera nécessaire, et sa discrétion saura tenir compagnie aux êtres les plus abattus. Cependant, qui la connaît encore un peu plus remarquera la lassitude, la fatigue constante de ses membres et de son ton, maladroitement dissimulée. Il y a fort à parier que ce sont les tentatives pour rompre la malédiction qui l’accable, qui l’épuisent. Elles passent ses nuits à chercher des remèdes dans des vieux livres, et à essayer, inlassablement, de rompre la malédiction. Chaque jour, tandis qu’elle redevient à nouveau aveugle, c’est un désespoir toujours plus pesant qui s’abat sur elle. Elle désespère, véritablement, même si son visage continue de sourire et que jamais elle ne se plaindrait de son état. Elle, qui pourtant répugne à la colère, a parfois d’effrayantes crises de larmes, quasiment d’hystérie, lorsque ses yeux l’abandonnent face au soleil.

Ysatis n’est pas pourvue du corps gracile et voluptueux de Livia, par exemple. Le sien est beaucoup moins souple, aguerri par de nombreuses années d’errance, affaibli par des périodes de vache maigre et de maltraitances diverses. Les mains de la magicienne sont fines, presque osseuses, révélant à chaque mouvement de maigres tendons roulant sous une peau pâle. Aucune partie de son corps ne la fait souffrir, et pourtant elle limite ses déplacements et ses gestes. Peut-être est-ce dû à son handicap de jour, qui la contraint à rester immobile, mettant ses autres sens en éveil. Il est d’ailleurs étonnant de constater tous les changements qui s’opèrent, lorsque le jour cède à la nuit, lorsqu’elle retrouve l’usage de ses yeux. Son visage perd cette expression tendue, son front se détend et, bien souvent, un tendre sourire vient animer ses lèvres, jusque là victimes d’un rictus triste. Son regard n’est jamais coléreux, ni méprisant. Quel que soit son interlocuteur, elle le regarde avec attention, patience et douceur, ce qui bien souvent encourage la confiance, les confidences, voire l’affection. Elle semble ne détester personne, et accorder à tous les étrangers qui viennent la voir la même tendresse quasi-maternelle. Elle est une diseuse de bonne aventure, vivant sur les routes et prodiguant ses conseils avec humilité, et pourtant tout sa posture suggère autre chose : la droiture de son port, ses épaules fixes, son dos raide, ses manières gracieuses, la position de son menton. On saurait oublier ses frusques et son mode de vie, qu’on la prendrait aisément pour une noble. Elle n’est pas un être aimant se faire remarquer, tout dans ses manières tend vers la discrétion. Amie du silence et du calme, elle ne saurait hausser le ton ou faire plus de bruit qu’il n’est nécessaire, et ses gestes seront rarement désordonnés ou maladroits. La majorité du temps, elle s’habille de robes simples, sans fioritures, permettant de lui tenir chaud sans entraver ses mouvements. Elle attache cependant rarement ses longs cheveux bouclés, préférant les laisser s’emmêler dans le vent et recouvrir ses épaules. Il n’est pas rare enfin qu’elle revête un châle sur ses épaules.








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MessageSujet: Re: Ysatis la Myodarine   Ysatis la Myodarine EmptyVen 20 Mar - 22:47

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