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 Le destin est un chant étrange, qui vous porte en des moments étranges... [Mordred]

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Valérian Chantelune

Valérian Chantelune



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Ici, là... Je vais et je viens... Errant en liberté...

Carnet de Route
Nature: Créature de Sidh
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Fonction/Activité: Barde, errant, troubadour, vagabond, chanteur... Tant et tant...

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MessageSujet: Le destin est un chant étrange, qui vous porte en des moments étranges... [Mordred]   Le destin est un chant étrange, qui vous porte en des moments étranges... [Mordred] EmptyLun 15 Fév - 21:24

Caamelot. La capital du Royaume de Bretagne, du Roi Arthur Pendragon. Sa curiosité l'avait finalement conduite jusque-là. Pour voir, pour contempler, pour s'inspirer. De nouvelles chansons naissaient souvent dans sa tête, quand il voyait de nouveaux paysages... Comme en bien d'autres occasions d'ailleurs. Et sans doutes était-elle du genre à suciter l'inspiration de nombreux bardes, même parmi les mortels. Caamelot, une cité puissante, glorieuse, magnifique. Une cité digne du grand roi qu'était celui qui maniait l'Epée de Nuada, que l'on appelait aujourd'hui, aujourd'hui que les anciens dieux et tous leurs bienfaits – inimaginables bienfaits – étaient oubliés, ou presque, Excalibur, la Lame des Rois. Mais il n'y avait nulle royauté incontestable dans l'Epée. Juste la marque de la « justice »...

Oui, pour les Bretons, cette cité était probablement tout cela. Mais quelle gloire dans cette ville pour qui avait vu Persépolis et y avait chanté ? Quel puissance dans cette grosse bourgade pour qui avait été glorifé dans les murs de Rome, reçu les louanges de ses Empereurs ? Quel splandeur dans ce disgracieux assemblage de pierre pour qui avait triomphé à Alexandrie ? Peu, oh oui, bien peu... Heureusement pour lui, Valérian avait depuis longtemps apprit à ne pas trop penser à ses expériences passées quand il arrivait dans un nouvel endroit. Sinon, ça aurait fait longtemps qu'il n'aurait plus pu apprécier grand-chose, quand on pensait aux mérites, cumulés qui plus est, de tous les lieux qu'il avait déjà visité au cours de sa longue, longue existance, une existance immortelle, éternelle à moins qu'on l'interompe par le fil de la lame... Et même cela n'était pas chose facile.

Pourtant, contrairement aux Elfes beaux et gracieux, ou même à nombre d'être venu ou revenu du Sidh, il ne se distinguait pas des Humains parmi lesquels il progressait. Oh, certes, il y avait plus que sa vie tenace pour le séparer des autres au niveau physique, mais cela ne se traduisait pas dans son apparence. On ne pouvait y lire sa force ou sa vitesse, qui ne devait ni l'une ni l'autre à un l'entraînement, mais plutôt à ses dons innés. On ne pouvait deviner qu'il lui était impossible d'entrer dans un lieu à moins d'y avoir été invité, la première fois. Petite caractéristique qui avait été assez cocasse à appliquer dans certains palais et autres hauts-lieux, au début. Oui, au début, quand il ne connaissait pas cette race mortelle, cette race qui avait probablement été la sienne, avant qu'il ne meurt une première fois... On le lui avait dit, car de cette autre vie il ne gardait nul souvenir.

Et de toute façon, ce n'était pas tant le simple état de Draugr qui le différenciait de la masse, c'était aussi et surtout son état de troubadour, de musicien, de barde. Son talent de virtuose, exercé au cours d'années innombrables, rôdés par des voyages aux quatre coins du monde, accordé dans les cours des plus grands souverains. Un talent sans pareil... Ou tout du moins il n'en avait pas trouvé depuis bien longtemps. Du reste, il n'y avait nul arrogance dans cette pensée. Juste la constatation d'un simple fait. C'était ainsi. L'eau mouillait, le feu brûlait, le vent ventait, et ses chants avaient une beauté merveilleuse. Il avait une longue série de triomphes derrière lui pour le prouver, pour peut que cela lui ait jamais effleuré l'esprit, ce qui n'était pas le cas. Il ne faisait pas ça parce qu'il n'avait que peu de pareils dans ce domaine, mais parce qu'il aimait ça, tout simplement, du plus profond de son âme bien ancienne.

Ses pas l'avaient porté dans un quartier animé et, un peu plus loin, il repéra une auberge. Bon bon bon... Pas d'autres dans les environs, mais restait à savoir comment y entrer. Le plus simple étant bien sûr de se faire indiquer l'endroit, puis de manipuler plus ou moins grossièrement la personne qui l'y aurait mené pour qu'elle l'invite à entrer, condition obligatoire pour que la Magie qui courait dans son sang lui laisse passer le seuil. L'un des seuls désaventage, le seul peut-être, d'être un Draugr. Mais un désaventage dont on s'accomodait, avec le temps. Au pire, une dague sous la gorge rendrait plus coopératif celui sur qui il poserait son attention. Un mort le premier jour l'ennuirait assez, parce que cela entraînerait probablement l'obligation de fuir la ville à plus ou moins long terme, et qu'il ne tenait pas spécialement à attendre vingt ans avant de l'explorer, mais au pire... L'immortalité lui avait donné une certaine patience, après tout...

Mais pour l'heure, on n'en était pas encore là. Non, il avait plutôt repérer un homme qui semblait bien être un garde. En tous cas il avait le même uniforme que les types à l'entrée de la ville. Parfais, parfais... Les gardes étaient là pour aider la population, et lui il faisait partie de la populace, pour l'instant, non ? De son pas souple et puissant – une miette seulement de l'aisance dont il était capable au besoin, en vérité – il s'approcha de l'homme.

« Excusez-moi, messire. Je suis un barde errant, et je chercherais une bonne auberge pour le temps de mon séjour en cette ville. Auriez-vous la bonté de m'amener jusqu'à un établissement approprié ? »

Bien sûr, il en avait déjà repéré une, pas loin, on l'a dit... « Auberge de la Galante », était-il annoncé. Elle lui semblait très bien, mais après tout, si ce garde voulait lui indiquer mieux...
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Valérian Chantelune

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MessageSujet: Re: Le destin est un chant étrange, qui vous porte en des moments étranges... [Mordred]   Le destin est un chant étrange, qui vous porte en des moments étranges... [Mordred] EmptyMar 16 Fév - 23:28

A l'instant même où l'autre se retourna, Valérian pu dire que ça n'irait pas sans problème. Rien qu'à son regard. En plus encore, un instant plus tard, à son sourire. Ca, c'était un Humain arrogant... Le temps d'un battement de coeur, le Draugr cru qu'il allait réagir violemment, mais pourtant il sembla se maîtriser... Une petite chance pour qu'il soit raisonnable ? Le barde n'y croyait qu'à moitié...

« Jeune homme vous avez la Galante ou l’auberge noire à votre disposition. Maintenant faite quand bon vous semble. »

Et une moitié de croyance en trop, une ! Il ne lui demandait pas des noms, par la Lune ! Il lui demandait de le conduire jusque là. Trouver une auberge, il en était capable mieux que n'importe quel voyageur. C'était avoir quelqu'un pour le faire entrer qui était délicat dans son cas. Si seulement cet homme avait bien gentillement ouvert la marche jusqu'à l'établisement tout proche, lui avait aimablement montrer l'endroit, avait eu la bonté suprême de l'inviter à entrer, bonté à laquelle il aurait été incité par quelques habiles paroles, en disant « Voulez-vous bien me suivre », « Je vous en prie, entrer », ou bien autre chose qui aurait dû être provoqué... Ah, tout aurait été tellement plus simple, pour eux deux. Maintenant, il y allait avoir des complications mutuelles qui risquaient d'être à terme fort déplaisante pour lui s'il continuait à s'entêter...

Car non, Valérian Chantelune n'était pas d'humeur, ce jour-là, à tenter sa chance avec quelqu'un d'autre. Il avait arrêté son choix sur ce garde, et par la cour céleste des étoiles, il ne le porterait pas sur quelqu'un d'autre à moins d'y être véritablement contrait et forcé... Par la mort de l'autre, par exemple... Un autre qui s'éloignait déjà avec le cheval à son côté, sans plus de manière. Un malotru de plus, parmi les Humains, mais cela ne changeait rien à l'affaire. Il allait le conduire dans cette fichue auberge, ou bien il allait passer de l'autre côté du voile qu'il avait lui-même franchit dans les deux sens, des siècles au part avant. C'était aussi simple que cela.

En deux enjambés, il fût derrière lui, aussi silencieux qu'un coup de vent... Alors au milieu de cette foule... Il avait la vivacité et le silence des Draugar, affûtés au cours de longues années. Il les mits aussi à contribution tandis qu'un de ses mains allait saisir le poignet de l'homme et que l'autre dégainait une dague. Le temps d'un batement de coeur, avec une force édifiante, il avait plier un des bras de son interlocuteur dans son dos en un clé potentiellement douloureuse, et pas qu'un peu, tandis que sa lame allait se placer au bas du dos, juste là où s'arrêtait une éventuelle côte de maille mais d'où, de près, on pouvait atteindre la colonne vertébrale. Le tout n'avait pas prit plus de temps qu'un clignement de paupière, beaucoup trop rapide pour que quiconque réagisse autour d'eux. Pour que quiconque le voit. Et il y avait tant de puissance dans sa prise que l'autre, simple mortel, n'avait aucune chance d'y résister... Et s'en rendait probablement très clairement compte.

« Bouge, crie, et tu meurts. »

Sa voix était toujours aussi calme, même pas un peu essouflée. Il appuia légèrement plus son arme, pour être sûr qu'elle fût bien perceptible.

« Laisse-moi poser un peu notre situation. Je peux t'arracher ce bras et enfoncer cette lame jusqu'à tes centres nerveux en quelques minutes, et tu seras mort. »

Pour bien montré que ce n'était pas du bluff, il resserra brièvement sa main sur le poignet de l'inconnu, s'arrêtant juste avant qu'il ne se brise. Faisant preuve, si besoin était, de sa force de Draugr, et de tout ce qu'elle impliquait...

« Maintenant, nous avons deux options. La première, c'est que je peux le faire. Te mutiler et te tuer. Ton problème sera alors la mort, et le mien que je devrais sortir de cette ville en quatrième vitesse, ce qui m'empêchera de l'explorer. »

Car, bien sûr, il était improbable qu'il ne puisse sortir de la cité, ou s'y cacher le temps que cela ne se tasse. Au-delà de ses capacités, il y avait surtout son expérience...

« La seconde, c'est que tu peux aussi faire ce que je t'ais demander. Toi tu concerves ton bras et ta vie, moi j'entre dans cette fichue auberge. Je pense qu'on y trouverais tous les deux notre avantage. »

Tous ce temps, sa voix avait été basse, mesurée. Personne ne s'était arrêter. Ils ne semblaient pas suspect, si ce n'était qu'ils étaient arrêter. Et personne se semblait vouloir les questionner pour si peux. On se demandait peut-être brièvement pourquoi ils étaient là, mais personne n'allait croire qu'un troubadour innofensif puisse menacer un garde dans une position aussi anodine vu de l'extérieur et sans y prêter grande attention...

« Alors je te le demande encore : Aurais-tu la bonté de m'amener jusqu'à un établissement approprié ? Et tant qu'on y est de m'inviter à y entrer une fois que tu seras dedans, puisque tu m'as forcé à user de la manière forte ? »
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Valérian Chantelune

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MessageSujet: Re: Le destin est un chant étrange, qui vous porte en des moments étranges... [Mordred]   Le destin est un chant étrange, qui vous porte en des moments étranges... [Mordred] EmptyDim 21 Fév - 1:00

La plupart des gens, dans ce cas-là, s'exécutaient. Trois bon quart au moins. Une moitié de ceux qui restaient avaient des réactions du genre de l'évanouissement ou de la crise nerveuse, et un peu moins refusaient de le croire. Et puis il y avait un faible pourcentage, celui des gens qui essayent de faire les malins. C'était stupide. Mais il y en avait comme ça...

« C’est bon ! Tu as fini ? »

Rien qu'au ton qu'il adoptait, le chanteur pouvait sentir que ça n'irait pas. Il y allait peut-être même avoir des morts... Encore... Ah, pourquoi fallait-ils que les Humains essayent de se la jouer, de temps en temps au moins ? Hein ? Ils étaient clairement inférieur, pourtant, ne pouvant lutter contre les Draugar. Il leur suffisait de s'écraser gentillement. Ce n'était pas bien difficile, hein ? Et pourtant... Et pourtant...

« Tu pourrais briser mon bras que le lendemain mes os seraient déjà ressoudés. Tu pourrais me poignarder, je n’aurais qu’un seul mot à prononcer pour que le plus puissant des êtres vienne me sauver. »

Et il disait ça tout calmement, comme s'il allait être cru. Non mais, il avait pas mieux comme vantardise ? C'était un simple petit garde, et il voulait lui faire croire qu'un être surpuissant viendrait comme un gentil toutou ? Quoi ? Une divinité ? Un dragon ? Un Enchanteur ? Et puis l'Empereur du Japon aussi, tant qu'on y est...

Soudain, après plusieurs minutes de calme, l'autre bougea brusquement, le prennant par surprise et réussissant à le mettre à terre. Tombant avec souplesse, il choisit de ne pas rebondir tout de suite pour ne pas trop attirer l'attention. Gardant fermement son arme en main malgré la traction de l'adversaire, il tomba sur son séant, prenant bien soin ni de se faire mal, ni d'abimer sa mandoline... C'est seulement que l'idiot aurait eu besoin de son être surpuissant !

« Tu pensais pouvoir me battre, mais tu t’es trop fier à mon apparence. Tu t’es attaqué à moi et maintenant tu vas le regretter mais avant je vais te laisser comprendre la réalité. »

C'était lui qui disait ça ? Lui qui avait la folie de le croire simple voyageur ? Mais déjà, s'agenouillant, il exécuta un petit tour de passe-passe... C'était donc un métamorphe... Et alors ? Une autre apparence ne l'aiderait nullement à survivre s'il restait dans cette voix-là... Pas le moins du monde impressionné, Valérian regarda l'inconscient se relever.

« Tu n’es pas le seul à vouloir rester discret, relève toi ! Nous allons aller à la Galante. »

Bien sûr qu'ils allaient y aller ! Mais s'il croyait pouvoir s'en tirer si facilement, il rêvait tout éveillé... Le Draugr n'était pas spécialement de bonne humeur, et donc pas d'humeur à laisser passer un tel affront sur sa personne. Non mais !

« Oh oui, nous allons y aller... »

Il avait parlé à voix basse, et sans prévenir, avec trop de vitesse et de force pour être paré, il faucha les jambes de l'homme, l'envoyant voler à terre lui aussi. Dans le même mouvement, si vif qu'il était à peine visible, il s'élança, ce qui lui permis finalement d'atterir sur le torse de l'inconnu. Il se pencha vers lui, immobilisant sa main droite dans une prise douloureuse, la gauche maintenue sous son genou... Son autre main à lui s'approcha, armée toujours d'une dague, jusqu'à sa gorge.

« Tu as beaucoup de chance, jeune Humain. Vraiment beaucoup. »

Sa voix, basse, calme, avait une froideur proprement inhumaine. La froideur de la lune sur la glace, au coeur de l'hiver polaire. Ses yeux, d'un bleu trop intense, s'étaient fixés dans ceux de l'étranger.

« J'ai vraiment envie de visiter cette ville, de voir la guerre qui va faire rage. Ca promet de beaucoup m'amuser. Pour cette unique raison, tu vas conserver la vie. Encore un peu. »

Etrangement, personne ne semblait les avoir remarqués. Cachés à moitié par le cheval, au moins, ils étaient passés innaperçu au milieu de la foule dense, sur le côté, proche d'un mur, à présent...

« Tu peux changer mille fois d'apparence, petit métamorphe, appeler les êtres les plus puissants de l'univers. Si tu recommances, une seule fois, tu sera mort le temps qu'ils arrivent. Je ne suis pas mortel. »

Terrifiante par sa force, douloureuse, mais parfaitement contrôlée, apprise et adaptée dans l'Orient lointain, la prise se ressera sur son poignet en un étaut.

« Je ne sais qui tu es, toi. Sache que quant à moi je suis un Draugr. Ce qui veut dire que je peux te massacrer trop vite pour que qui que se soit ait le temps de te sauver. Et aussi que j'ai besoin de toi pour entrer dans cette auberge... Sommes nous d'accord, où faudra-t-il encore que tu faces le malin ? »

Sa force brute clouait le mortel au sol, autant que la prise, qui s'était à présent atténuée, mais redeviendraient cuisante au moindre mouvement brusque... Oh et puis il y avait la lame, à quelques cheveux seulement de sa gorge...
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