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| | La boîte à Bazard d'Edwin | |
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Edwin de Cors Troupe des Carpates | Héritier d'un peuple, Gardien de tousNombre de messages : 437 Localisation : Forêt [En chemin vers Camelot] | Sujet: La boîte à Bazard d'Edwin Dim 5 Avr - 16:32 | |
| Ce que vous trouverez ici n'est pas du grand art. Cela s'étale sur plusieurs années et ça va des créations graphiques aux fan-fics en passant par des vidéos.
Dernière édition par Edwin de Cors le Dim 5 Avr - 16:46, édité 1 fois |
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Edwin de Cors Troupe des Carpates | Héritier d'un peuple, Gardien de tousNombre de messages : 437 Localisation : Forêt [En chemin vers Camelot] | Sujet: Re: La boîte à Bazard d'Edwin Dim 5 Avr - 16:33 | |
| ¤ Créations Graphiques ¤
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Dernière édition par Edwin de Cors le Ven 7 Aoû - 17:07, édité 16 fois |
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Edwin de Cors Troupe des Carpates | Héritier d'un peuple, Gardien de tousNombre de messages : 437 Localisation : Forêt [En chemin vers Camelot] | Sujet: Re: La boîte à Bazard d'Edwin Dim 5 Avr - 16:33 | |
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Dernière édition par Edwin de Cors le Dim 23 Aoû - 9:15, édité 7 fois |
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Edwin de Cors Troupe des Carpates | Héritier d'un peuple, Gardien de tousNombre de messages : 437 Localisation : Forêt [En chemin vers Camelot] | Sujet: Re: La boîte à Bazard d'Edwin Dim 5 Avr - 16:34 | |
| ¤ Fan-Fics et Background ¤Souvenirs Glacées Part 1 - Spoiler:
Un blanc éblouissant…des ordres et des paroles hurlées……des muscles crispés sur un bout de métal………un choc…………la douleur……………des éclats tranchants………………le froid…………………glacial……………………………………………
La nuit entourait le véhicule de son manteau sombre. Un plafonnier à l’arrière diffusait une lumière jaunâtre parfois éclaircit par les phares d’une voiture qui arrivait en sens inverse.
Une adolescente d’une certaine élégance, aux longs cheveux bruns riait aux éclats, à côté d’une autre jeune femme aux cheveux blonds. Malgré le fait qu’elle ne riait pas ses yeux pétillant et son sourire montrait qu’elle se retenait. A sa gauche se tenait un jeune homme brun qui arborait une couleur rouge vif sur tout le visage. Le conducteur, qui pour sa part avait les cheveux noirs, arborait un sourire amusé et jetait des coups d’œils réguliers sur son rétroviseur central pour voir ses passagers arrière. Enfin la 5ème personne présente dans le véhicule était un jeune homme, assit devant et qui avait lui aussi le sourire aux lèvres.
« Non mais je voulais juste dire que… »
« Arrêtes toi là Josh. »
Tara ne se défaisait pas de son sourire, elle passa son bras sur les épaules de son voisin rouge tomate et ajouta :
« Sinon Lilly va s’étouffer. »
La dites Lilly c’était un peut calmer mais restait secouée par des gloussements silencieux et ses yeux étaient embués.
« Calme-toi Lil ou ton mascara va couler. »
Wenn avait, une énième fois, lever les yeux sur son rétroviseur pour voir ce qui se passait derrière. Pendant que son voisin c’était tout simplement retourner sur son siège.
« Depuis quand tu t’occupes de son maquillage ? »
Demanda Tara avec un ton faussement indigné en attirant un peut plus Josh vers elle, cette proximité mettait apparemment ce dernier mal à l’aise.[/size]
« Depuis que tu mets ton bras sur la première personne venue ! »
La jeune femme prit un air très intéressé et se pencha un peut vers l’avant sans pour autant lâcher son pauvre voisin.
« Serais-tu jaloux ? »
« Je n’ais pas besoin d’être consolé »
Josh, joignant le geste à la parole, retira le bras de Tara de ses épaules, s’enfonça dans la banquette, croisa les bras sur sa poitrine, prit un air renfrogné et se mit à observer l’extérieur nocturne par la fenêtre situé à côté de lui.
« Vous l’avez vexé. »
Lilly avait enfin réussit à trouver un semblant de calme et malgré la présence d’un sourire amusé son ton se voulait sérieux.
« Dans cinq minutes tout sera oublié. »
Peter, qui avait suivit toute l’affaire retournée sur son fauteuil, y allait de son petit commentaire. Mais il dû se remettre dans le bon sens lorsque Tara s’appuya sur son dossier pour pointer une station essence qui approchait.
« Wenn ! Ce n’est pas toi qui avais besoin de faire le plein ? »
Le conducteur se dirigea vers la station et sa supérette éclairée pendant que Tara se rasseyait sur la banquette. Peter se pencha alors pour regarder de plus près l’amoncellement de déchets divers à ses pieds.
« Je voudrais informer nos aimables passagers qu’il ne reste plus qu’un fond de chips. »
Le jeune homme tira le dit paquet pour le mettre bien en évidence et plongea ensuite sa main à l’intérieur pour le finir.
« Message reçut Pet, ce sera ma tournée. »
Peter se retourna, la bouche bien garnit, inclina respectueusement la tête pendant qu’il avalait pour pouvoir répondre distinctement.
« Je n’en demandais pas tant. »
La voiture s’immobilisa devant une pompe, Lilly, Wenn et Peter descendirent chacun de leurs côtés. Tara avait prévu inconsciemment de descendre par la gauche mais se retrouva coincer à l’intérieur par un Josh toujours boudeur.
« Oooooh Jooshie, arrête de bouder ! »
Elle passa ses bras autour du cou du jeune homme et déposa un baiser sur sa joue. L’adolescent se retint à grande peine de sourire mais finit par céder et après lui avoir adressé un regard amusé, il sortit de la voiture et couru rejoindre Peter et Lilly qui entraient dans le magasin. Tara s’extirpa du véhicule, ferma la porte derrière elle, fit le tour et vint s’accrocher au cou de Wenn qui s’apprêtait à attraper la pompe.
« Alors, tu es jaloux ? »
Le jeune homme passa ses bras dans le creux des reins de l’adolescente avec un sourire.
« Je protège juste mes intérêts. »
Wenn déposa un doux baiser sur le front de la jeune femme tout en la berçant. Tara ferma les yeux l’espace d’un instant.
« La présence de mademoiselle Zane est demandée ! »
Des yeux gris rencontrèrent le verts éclatant de leurs jumeaux et le sourire de Tara avait perdu son amusement au profit d’une infinie douceur.
« Tu sais que représenter un simple objet à tes yeux peut être offensent ? »
La jeune femme déposa rapidement un baiser sur les lèvres de Wenn et s’enfuit en courant vers Peter qui tenait la porte du magasin ouvert.
« C’est ma présence ou celle de mon porte-monnaie qui est demandé ? »
« Tu comprendras qu’on ne veuille pas dépasser ton budget. »
La porte se referma derrière eux dans un tintement de carillon. Lilly et Josh, qui avait perdu toute sa mauvaise humeur, arpentaient le rayon boisson en discutant. Peter et Tara prirent la direction du rayon apéritif sous l’œil distrait du jeune homme qui tenait la caisse tout en lisant un journal étalé devant lui sur le comptoir. Bientôt Josh et Lilly rejoignirent l’autre duo munis de deux bouteilles de soda. Cette soirée avait été décrétée sans alcool car ils avaient de la route à faire et il fallait donc soutenir le conducteur. Tara, Peter et Lilly se penchèrent sur les divers biscuits apéro pendant que le carillon de la porte retentit. Une voix légèrement tremblante mais dure d’homme retenti dans la boutique.
« Je veux voir toutes les mains en l’air ! »
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Edwin de Cors Troupe des Carpates | Héritier d'un peuple, Gardien de tousNombre de messages : 437 Localisation : Forêt [En chemin vers Camelot] | Sujet: Re: La boîte à Bazard d'Edwin Dim 5 Avr - 17:23 | |
| Souvenirs Glacés Part 2 - Spoiler:
Josh fut le premier à s’exécuter, Tara, Peter et Lilly prirent le temps de se jeter un regard interrogateur avant que les deux filles ne se redressent, les mains au-dessus de leurs têtes. Le jeune homme quant à lui se baissa encore plus, jusqu’à se mettre à genoux.
L’individu qui venait d’entrer était habillé simplement en jean et tee-shirt noir les seuls « détails » qui montraient ses intentions étaient le pistolet avec lequel il tenait en joue les trois jeunes gens du main légèrement tremblante et la cagoule sombre qui ne laissait entrevoir que deux yeux clairs. Le caissier tremblait littéralement sur place Tara en était même venue à se demander comment il pouvait tenir debout avec ses secousses aussi nombreuses que brutales.
« Venez par la ! »
L’homme leur indiqua un espace vide près des caisses et les trois otages s’exécutèrent. Lilly n’était pas loin de la crise de larme, son visage avait perdu sa beauté et était complètement terrorisé, Josh lui, semblait totalement déconnecté le choc semblait…lui avoir enlevé toute conscience. Seul Tara et Peter avaient un semblant de calme dans cette pièce enfin c’est ce que la jeune femme estima la dernière fois qu’elle put entrevoir ce dernier qui se lançait dans une lente progression pour prendre le voleur à revers. Lorsqu’ils furent arrivés à
destination, Tara attira doucement Lilly a elle pour essayer de lui faire partager le peux de calme qu’elle avait réussi à obtenir.
« Où est le quatrième ? »
Zane prit son courage à deux mains et planta ses yeux dans les pupilles sombres que l’on pouvait voir à travers la cagoule noire du voleur et parla d’une voix aussi neutre que possible.
« On est que trois. »
Son cœur battait pendant qu’elle essayait d’imaginer où était Peter en ce moment.
« Me prends pas pour un idiot ! »
L’individu s’approcha rapidement et arracha Lilly des bras de Tara avant de reculer de quelques pas en braquant un pistolet sur sa tempe.]
« Où est le quatrième ? »
Lilly sanglota et se cramponna au bras qui lui bloquait les épaules. Tara estima que le danger était trop grand, le voleur n’était pas dans son assiette et cela pouvait entraîner un désastre.
« Peter ! Sort ! »
Un lourd silence s’établit même les sanglots de Lilly étaient devenus silencieux. Tout le monde fixait les rayons à la recherche d’un son, d’un mouvement qui trahirait la présence d’une quatrième personne.
« Peter ! S’il te plait… »
Quelques secondes s’écoulèrent avant que deux mains ne sortent du rayon qui était le plus près du voleur. Ce dernier braqua immédiatement Peter qui finissait de se relever avec un air résigner.
« Dépêche toi de les rejoindre ! »
Le jeune homme marcha calmement vers Josh et Tara, il ne baissa les mains que lorsqu’il fut auprès d’eux. Le voleur poussa alors Lilly dans les bras de Peter, la jeune fille se blottit contre lui et ses pleures redevinrent audibles. L’homme se tourna vers le caissier qui semblait tétanisé, il n’avait pas fais un seul centimètres depuis que l’individu était entrée dans la superette. Il sursauta lorsque le voleur lui adressa la parole en braquant son arme sur lui.
« Tu vas mettre tous ce que contient ta caisse dans ce sac. »
Un sac de toile atterrit devant le caissier, celui-ci mit quelques secondes à assimiler les paroles et à faire les bons gestes en conséquence. Lentement il entra le code pour ouvrir sa caisse en jetant des regards apeurés vers la bouche du canon qui était fixé sur lui. De son côté Tara sentit du mouvement derrière elle et se retourna doucement pour comprendre cette sourde agitation. Lilly avait attrapé Peter par la manche lorsqu’il avait voulut retourner se cacher dans le rayon le plus proche. Tara lança un regard interrogateur au jeune homme celui-ci lui répondit en faisant un signe du menton vers l’extérieure. L’adolescente se tourna vers la direction indiqué et cru que son cœur allé s’arrêter. Wenn arrivait et de toute évidence il n’avait pas la moindre idée de ce qui se passait à l’intérieur de la supérette.
« Le coffre maintenant ! »
La voix dur et mal assuré de l’homme tira Tara de sa paralysie et la jeune femme se mit à réfléchir rapidement. Le caissier quant à lui blanchit encore plus et bredouilla.
« J-je n’ais p-pas la clée. »
L’annonce eu un étrange effet sur le voleur. La dureté de sa voix avait totalement disparut et il semblait presque apeuré lorsqu’il reprit la parole.
« Tu te moques de moi !? Je sais que tu les as ces clés ! »
L’homme s’approcha rapidement de la caisse, oubliant momentanément ses otages. Le caissier s’aplatit contre le mur dans son dos puis tout s’enchaîna à une vitesse folle. Le carillon de la porte d’entrée retentit, tous les visages se tournèrent vers le jeune homme qui venait d’entrer. Un coup de feu retentit, quelques secondes s’écoulèrent pendant lesquelles le seul mouvement qu’il y eu dans la pièce fut un corps humain qui s’écroule sur lui-même. Le silence fut brisé par l’évanouissement de Lilly, suivit de près par la fuite du voleur par la porte qui se refermait lentement et le démarrage de Peter qui s’élança à la poursuite de l’individu. Tara quant à elle avait les yeux fixé sur Wenn, étendu là, à quelques mètres. Une tâche rouge commençait à ronger ses vêtements au niveau de son torse, son visage était figé dans une expression de surprise, les yeux aux plafonds étaient ternes, comme étaient. L’adolescente s’approcha, ce ne fut qu’au second pas qu’elle s’aperçut que tout était devenu blanc autour d’elle, seul Wenn et sa tâche rouge donnait de la couleur au environ.
« Elle se réveille. Lieutenant ! »
Tara était frigorifié, elle ne sentait plus ses membres mais elle s’en fichait, elle voulait juste rejoindre Wenn pour le réveiller. Juste s’agenouiller près de lui.
« Lieutenant ! »
Mais brusquement Wenn disparut, elle se retrouva entouré de gris et de blanc. Elle sentait qu’on essayait de la tirer et protesta avec un faible « non » mais elle était tellement engourdie qu’elle avait même l’impression que sa langue était gelée.
« Le copilote ? »
« C’est finit pour lui. »
« Lieutenant ! Lieutenant Zane ! »
Tara ne comprenait pas où elle était. Dans un ultime effort Tara cligna des yeux pour essayer de rendre plus net sa vision pour pouvoir voir la personne qui lui parlait. Mais son effort fut vain et quelques secondes plus tard, elle s’évanouissait à nouveau. Il fallut bien une demie heure à l’équipe médicale pour dégager le lieutenant Zane de l’épave de son F-302 qui c’était crashé durant la bataille dans le ciel de l’Antarctique. La jeune femme se réveilla quelques jours plus tard dans un lit d’hôpital avec plusieurs fractures et autres contusions.
Le voleur quant à lui fut arrêter grâce à Peter, c’était un ancien employé qui voulait ce venger et qui était en mal d’argent. Tara n’a jamais voulu évoquer cet événement malgré les quelques tentatives de Peter et Lilly.
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Edwin de Cors Troupe des Carpates | Héritier d'un peuple, Gardien de tousNombre de messages : 437 Localisation : Forêt [En chemin vers Camelot] | Sujet: Re: La boîte à Bazard d'Edwin Sam 11 Avr - 10:08 | |
| Background [Agent Manoya] ~ Une mission de routine part 1 - Spoiler:
« Tu trouves franchement que j’ai une tête d’arabe ? »
« Tu as une tête qui passe partout Nam. »
Les deux agents du MI-6 étaient enfin arrivés à destination, ils avaient élu domicile dans un petit hôtel miteux en plein milieu de la Corée du nord sous le nom de Samuel Mine et Elise Say.
« Mouais, je trouve que j’ai autant une tête d’arabe que Grifft. »
Eli sourit l’espace d’un quart de seconde avant de reprendre son air habituel qui était assez agressif. La jeune femme se dirigea vers la fenêtre pour écarter les épais rideaux rouges pendant que Stevens ouvrait la valise qui cachait son ordinateur portable. Il se mit à pianoter pour se connecter au réseau et avoir l’image satellite qu’il voulait.
« Tu as une idée de comment on va entrer ? »
La jeune femme lâcha le rideau car la nuit tombait et les rues n'étaient pas très bien éclairé. Elle s’approcha de son collègue.
« On ira repérer le terrain demain et on entrera demain soir. »
Elle passa derrière Stevens et se colla à lui en posant son menton sur son épaule pour voir l’écran pendant que ses mains partaient à l’exploration de son torse. L’agent stoppa une de ses mains qui pianoter sur le clavier pour essayer de se dégager de cette emprise qui ne devrait pas avoir lieux d’être.
« Ce n’est ni le moment, ni le lieu Eli. »
Celle-ci lui répondit en lui chuchotant à l’oreille.
« Tu ne disais pas ça à Hong Kong, la dernière fois. »
« Et regarde comment ça c’est terminé. On a faillit y passer. »
« On vient juste d’arriver…nous n’avons commis aucunes erreurs. »
Eli fit brutalement pivoter Stevens celui-ci se retrouva face à elle coincer par la table à présent derrière lui. Plus les secondes passaient plus sa réticence s’effaçait. La femme en avait conscience et elle s’approcha lentement de lui jusqu’à ce retrouver coller à lui. Ils se regardèrent quelques secondes dans le blanc des yeux, le temps que l’agent efface toute réticence puis soudainement ils s’embrassèrent…fougueusement diront-nous. Il fallut une petite poignée de seconde pour que les deux agents se débarrassent mutuellement de tout ce qui pourrait les gêner et qu’ils trouvent le chemin du lit.
[Ce qui suivit par la suite ne nous concernant pas et comme la narratrice respecte l’intimité de son personnage :mrgreen: nous allons avancer et reprendre le cours de l’histoire à partir du lendemain. ]
Le soleil vint soudainement frapper le visage endormi de Stevens qui grogna et se mit dos à la source de lumière.
« Allez debout marmotte. »
Il sentit Elisabeth se laisser tomber à genoux sur le lit avant qu’elle ne le secoue énergiquement.
« Il est 9h00, heure locale, debout ! »
Un autre grognement fut émit avant qu’un bras ne sorte de dessous la couverture avec le but de renvoyer son assaillant au tapis. Mais celui-ci se retrouva tordu au niveau du poignet. Stevens se redressa brutalement en criant.
« Ca va pas ? ! Je me lève, laisse-moi deux secondes. »
Eli afficha un sourire satisfait et lâcha le poignet de son collègue. Stevens massa pendant quelques secondes son membre endolori en suivant du regard la jeune femme qui partait s’installer devant l’ordinateur.
« Si on pouvait éviter de faire ça en mission. »
« Ils ont déjà des doutes, s’ils nous attrapaient en Angleterre on serait dans la merde. »
Elle n’eut que pour réponse un grognement avant que Stevens entreprenne de récupérer ses vêtements qui étaient éparpillés dans la pièce, une fois cette tâche difficile faite, il s’enferma dans la salle de bain sans un mot. Lorsqu’il en sortit deux plateaux garnis de ce qui devait être le petit déjeuner étaient sur la table, Elisabeth avait déjà presque terminé. L’eau avait fait oublier à l’homme son réveil brutal et il s’installa en face de sa collègue avec un léger sourire avant d’attaquer son petit déjeuner en tirant son ordinateur jusqu’à lui.
« Dés que tu as finit on y va, je crois avoir trouvé un endroit approprié pour une reconnaissance. »
Elle pointa du doigt un endroit sur la photo satellite, endroit que Stevens regarda attentivement en mangeant. Quelques minutes plus tard ils sortirent de l’hôtel.
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Edwin de Cors Troupe des Carpates | Héritier d'un peuple, Gardien de tousNombre de messages : 437 Localisation : Forêt [En chemin vers Camelot] | Sujet: Re: La boîte à Bazard d'Edwin Sam 11 Avr - 10:09 | |
| Background [Agent Manoya] ~ Une mission de routine part 2 - Spoiler:
Le soleil était haut lorsqu’ils arrivèrent sur une colline ou l’herbe avait atteint une très bonne hauteur. Les deux agents étaient allongé sur le ventre juste à la limite d’une falaise qui tombait presque à pique, ils étaient au-dessus d’une base militaire et ils observaient attentivement le bâtiment grâce aux jumelles qu’ils avaient prit avec eux. Ils restèrent là un très long moment, en silence et presque immobile.
« La relève ce fait toutes les heures. Tu as vu, ils suivent toujours le même chemin. »
« C’est déjà ça de gagner. »
« Tu arriveras à nous faire entrer dans le bâtiment. »
« J’ai ce qu’il faut pour. »
Eli regarda sa montre.
« 6… »
Ils se plaquèrent un peut plus au sol.
« 5…4…3…2…1 »
La voie de deux hommes se firent entendre à quelques mètres de là, elle s’approchèrent, puis s’éloignèrent sans que les deux agents ne soient repérer.
« Régler comme des montres suisses. »
« Heureusement qu’ils parlent à chaque fois. »
« On y va ? »
Eli acquiesça et ils partirent en essayant de vaguement redresser l’herbe qui se couchaient sous leurs pas.
Lorsqu’ils arrivèrent à l’hôtel le soleil se couchait déjà. Ils s’enfermèrent dans leurs chambres et en silence, s’équipèrent. Une courte sieste de deux heures plus tard, ils profitèrent de l’obscurité pour sortir par la façade. Ayant déjà repérer le chemin approprié à leurs petites escapades ils sortirent incognito de la ville sans croiser personne. Ils récupérèrent deux vélos qu’ils avaient vu traîner devant une maison pendant la journée et le chemin fut plus rapidement avaler que la dernière fois. Lorsque les deux agents arrivèrent à proximité du grillage qui entourait la zone militaire, ils n’avaient échangé aucun mot. Ils déposèrent leurs vélos à l’ombre des arbres, loin de la route et se dirigèrent vers le grillage. Eli jeta un coup d’œil à sa montre et fit signe à Stevens qu’ils pouvaient passer sans croiser de patrouille. Une fois le grillage escalader (ce qui ne prit 1 minute chacun) ils se dirigèrent vers le plus gros bâtiment en courant souplement et en se courbant légèrement. Une fois devant la porte Eli sortit son arme et observa les alentours pendant que Stevens observer le système d’ouverture, il brancha son PAD et il ne lui fallut que quelques secondes pour avoir le code. Une fois la porte ouverte il rangea son appareil et sortit à son tour son arme et entra en premier dans le bâtiment. Chacun sachant parfaitement quoi faire, ils se séparèrent. Stevens s’engouffra dans un couloir, prit un escalier, puis un autre couloir, encore un escalier et entendit dans son écouteur la voix d’Eli.
« Il était temps que j’arrive, ils venaient de te voir. »
L’agent leva les yeux et repéra la caméra de surveillance avant de continuer son chemin.
« C’est étonnement désert pour un complexe militaire haute sécurité. »
« Ne t’inquiètes pas, ça devient drôle au niveau que tu as atteint. »
Stevens chargea son arme et continua d’avancer.
« Au prochain tournant tu en as deux à droite, sois tu fais demi-tour sois tu les élimine. »
« Comme si j’avais le choix ! »
L’homme se plaque contre le mur et écouta les pas s’approcher, lorsque les hommes apparurent il tira deux coups étouffés par le silencieux et qui atteignirent toutes les deux leurs cibles.
« Bravo Nam, je suis fière de toi. »
« Pas mal pour un pirate informatique hein ? »
Il continua son chemin, il croisa plusieurs autres soldats certains eurent la chance de pouvoir continuer leurs chemins tranquillement d’autre furent éliminer. C’est avec un certain soulagement que Stevens atteignit la pièce qu’il voulait. Il ferma la porte derrière lui, le lieu était tapissé d’ordinateur et de disque dur, sachant parfaitement ce qu’il devait faire, il brancha son PAD et se mit à pianoter sur le clavier.
Il avait presque finit de charger les données lorsqu’il entendit la voix d’Elisabeth dans son oreillette.
« Merde, ils ont trouvé les morts. »
« J’ai presque finit. »
« Ils vont lancer l’alerte, dépêche-toi. »
« Je croyais que la patrouille ne passait pas avant 1 heure. »
« Apparemment non, dépêche-toi. »
Stevens passa à la vitesse supérieure et une minute plus tard il sortait de la pièce et ce dirigea vers la sortie avec les indications d’Eli. Mais il n’avait pas changé de niveau qu’il entendit des coups de feu dans son oreillette, il se mit aussitôt à courir.
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Edwin de Cors Troupe des Carpates | Héritier d'un peuple, Gardien de tousNombre de messages : 437 Localisation : Forêt [En chemin vers Camelot] | Sujet: Re: La boîte à Bazard d'Edwin Sam 11 Avr - 10:11 | |
| Background [Agent Manoya] ~ Part 3 - Spoiler:
Lorsque Stevens arriva à proximité de la salle de surveillance il baissa significativement l'allure. Tout était calme, trop calme. Il s'arrêta et chuchota dans son micro.
« Eli ! Où es-tu ? »
L'absence de réponse montrait clairement qu'il y avait un problème. Normalement il aurait dû prendre la direction de la porte en espérant que sa collègue l'est précéder mais il ne le fit pas, Stevens traversa le couloir qui le séparait de la salle de surveillance. La porte était très légèrement entrouverte, l'arme au poing il observa ce qu'il pouvait voir de l'intérieure ce qui se résumait à quelques écrans de contrôle et à un corps en uniforme. L'agent ferma les yeux et respira un bon coup avant de pousser d'un coup la porte et balaya la salle du regard. Au totale il y avait cinq soldat en uniforme abattu chacun d'une balle et au fond de la pièce la silhouette noir d'Élisabeth lui tournait le dos. Après avoir rapidement vérifier qu'il n'y avait personne d'autre, il se dirigea rapidement au prêt de sa collègue et mit un genoux à terre pour chercher son pouls. C'est avec beaucoup de soulagement qu'il sentit la pression du sang sous ses doigts il mit lentement la femme sur le dos pour constater qu'elle avait reçut une balle dans l'épaule gauche.
« Eli ! »
Stevens ne s'aperçut que trop tard qu'elle n'avait plus ni oreillette, ni micro. Un petit contenant métallique roula dans la pièce par la porte ouverte et un gaz s'en échappa rapidement. Il mit beaucoup trop de temps à trouver son masque car bientôt son esprit se trouva engourdit et sa vue se brouilla, sa dernière vision fut une silhouette qui lui donnait un magistral coup de genoux dans la mâchoire.
Lorsqu’il se réveilla c’était avec un mal de crâne comme jamais il n’avait eu. Stevens se sentait ballotter et en conclut qu’il était dans un véhicule. Il se mit sur le côté car ses poignets étant étroitement liés dans son dos la position serait plus confortable. C’est alors qu’il découvrit Elisabeth encore inconsciente, elle aussi attaché. Stevens essaya de ce redresser pour voir la blessure de sa collègue et s’aperçut qu’elle avait été grossièrement soignée. Apparemment on voulait les garder en vie ce qui n’était pas forcément une bonne chose. Il réussit tant bien que mal à s’asseoir malgré les secousses et les liens, il se pencha au-dessus de sa collègue.
« Eli ! »
La femme ouvrit lentement les yeux.
« C’est à ce demander qui est le plus "marmotte" des deux. »
Dit-il un petit sourire aux lèvres. Mais Elisabeth n’était pas d’humeur à rire car même pas une petite once de sourire n’apparut sur ses lèvres. Stevens s’assit en tailleur et observa un peut plus en détail la camionnette qui avait l’air de rouler tambour battant.
« Comment tu t’es fais avoir ? »
« Je…ne sais plus. »
Il c’était fait avoir comme un bleu alors qu’il n’était pas à sa première infiltration de camp militaire.
« Répète-moi ça en me regardant. »
Stevens tourna la tête vers elle.
« Je ne m’en souviens plus. »
« Tes yeux mettent »
Il soupira, Eli était la seule à avoir trouver la faille dans son masque qu’il utilisait lorsqu’il mentait.
« J’ai rejoins la salle de surveillance… »
Eli détourna son regard et se mit à fixer le plafond, signe de son mécontentement.
« …Ils ont mit du gaz dans la pièce, je n’ai pas eu le temps de prendre mon masque. »
Stevens avait tout de même essayer d’enfoncer les portières de la camionnette sans grand résultat. Le voyage dura bien une dizaine d’heure supplémentaire. Eli c’était rapidement rendormit et Stevens c’était mit en tête de monter la garde au près de son collègue. Mais lorsque les portières s’ouvrirent, il était sur le point de s’endormire et donc incapable de tente quoi que ce soit et puis en plus vu le nombre de soldat ça n’aurait pas pu aboutir très loin. Un des hommes monta et mit Eli sur son épaule et autre monta à sa suite et attrapa Stevens par le bras et le traîna dehors. L’agent suivit le mouvement tant bien que mal car dès qu’il redressait la tête il recevait un coup de crosse sur le haut du crâne. Malgré ces coups il réussit à voir que le complexe militaire où ils étaient, était beaucoup plus grand que le précédent et il nota aussi que le paysage était beaucoup plus différent. Ils se retrouvèrent devant une porte de fer qu’un des soldats ouvrit, un autre poussa Stevens à l’intérieur tendit que celui qui portait Eli la jeta à l’intérieure puis referma la porte à clé derrière lui. L’Ecossais jeta un coup d’œil à sa collègue avant d’aller jeter un coup d’œil par la fenêtre qui était en faite une fente qui parcourait tout le haut d’un mur. Une fois sur la pointe des pieds il put voir en gros ce qui se passait à l’extérieure.
« J’ai l’impression d’être passé sous un rouleau compresseur. »
Stevens se remit correctement sur ses pieds et se dirigea vers Eli.
« C’était presque ça. »
Il se mit à genoux à côté d’elle pendant qu’elle tentait une manœuvre pour s’asseoir.
« Où on est ? »
« Ils ne m’ont pas donné le loisir d’essayer de me repérer. »
La femme ferma les yeux puis se dirigea vers le mur le plus proche en marchant sur ses genoux. Elle évita au passage plusieurs barres métalliques d’une dizaine de centimètre de diamètre qui traversaient le plafond pour plonger à la verticale dans le sol. Une fois arrivées à destination elle s’assit contre le mur, Stevens ne mit que quelques secondes à la rejoindre sur ses pieds et se laissa ensuite glisser le long du mur pour s’asseoir près d’elle. Les minutes passèrent puis Eli posa sa tête sur l’épaule de son ami et finit par s’endormir. Bientôt Stevens en fit de même et posa sa tête sur celle de sa collègue.
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Edwin de Cors Troupe des Carpates | Héritier d'un peuple, Gardien de tousNombre de messages : 437 Localisation : Forêt [En chemin vers Camelot] | Sujet: Re: La boîte à Bazard d'Edwin Sam 11 Avr - 10:12 | |
| Backgroun [Agent Manoya] ~ Part 4 - Spoiler:
Les deux agents furent réveiller le lendemain par l’ouverture brutale de la porte. Ils redressèrent leurs têtes en même temps pour voir entrer une femme et quatre hommes en uniforme. Les hommes se dirigèrent vers eux et les saisirent chacun par une épaule. Au passage, celui qui s’occupait de l’épaule blessée d’Eli ne manqua pas de presser la blessure. Leurs poignets furent détachés mais c’était pour mieux les attachés au pied de deux des barres de fer. Ceci fait trois des hommes sortir, le quatrième ferma la porte derrière eux et se mit au repos en se tournant vers l’intérieur de la pièce. La femme sortit alors de son immobilité et vint se planter devant eux en les regardant tour à tour. Eli quant à elle fixé la Coréenne avec un air de défi et Stevens lui, regardait le bout de ciel qu’il pouvait voir par la fenêtre.
« Qui vous a envoyé ? »
C’est d’un anglais teinté de sonorité asiatique que la femme s’exprima mais aucun des deux agents ne bougea.
« Je sais que vous êtes anglais ou peux être américain…des hommes vous on entendu parler. »
Devant l’absence de réaction, la femme se pencha vers Stevens et vint planter ses doigts dans les joues creuses de l’Ecossais et lui fit tourner la tête vers elle. L’agent estima qu’il était idiot de tenter de regarder le ciel et fixa donc la femme dans les yeux. Celle-ci sourit.
« C’est mieux. »
Elle lâcha sa prise et Stevens reprit sa position originale. Ce qui eu l’air d’énerver la Coréenne mais elle ne fit aucune remarque.
« MI6, CIA, qui vous envoie ? »
On sentait l’énervement monter dans sa voie mais aucun des deux agents ne bougea.
« Si vous ne me répondez pas je vais devoir utiliser d’autre moyen. »
C’est une nouvelle fois le silence qui lui répondit.
« Bien »
Elle sortit son pistolet et le chargea.
« Qui déliera sa langue si je tue son collègue ? »
Aucuns des deux ne bougea mais il était clair que la menace faisait son petit effet sur Stevens. Il n’en fallut pas plus à la Coréenne pour viser Eli.
« 10…9…8…7…6… »
Eli regarda la gueule du canon pointé sur elle puis lança un nouveau regard de défie.
« 5…4…3…2…1… »
Le coup partit, Stevens sentit des gouttelettes de sang asperger sa joue et ferma les yeux. Le temps qu’il prenne conscience de ce qui venait de se passer Eli c’était affaisser sur elle-même, la tête basculant en avant. Le visage de l’Ecossais afficha, l’espace d’une dizaine de seconde, un air horrifié. Il n’avait jamais imaginé qu’elle aurait put tirer. Une fois l’horreur diminuer Stevens tira sur ses liens dans le but de s’approcher de sa collègue.
« Eli ! …Elisabeth ! »
La femme affichait un sourire dès plus satisfait, elle rangea son arme et plaque brutalement Stevens le long de la barre de fer.
« Tu perds facilement ton sang froid mon grand. »
Stevens consentit à lâcher des yeux Eli pour lancer un regard haineux à son bourreau. Il décida alors de se mettre sur ses pieds pour pouvoir être au même niveau que cette femme. Une fois debout il se débattit encore plus dans le but de se libérer pour étrangler de ses propres mains cette assassine. Mais ses mouvements n’eurent comme résultat que de lacérer ses poignets et de rendre encore plus joyeuse la Coréenne.
Mais lorsqu’elle eu marre de la voir se débattre elle perdit son sourire, l’attrapa par les cheveux et le frappa contre la barre de fer jusqu’à ce qu’il atteigne un état second. Stevens glissa le long du tube à moitié inconscient, il sentit vaguement qu’on le détachait, machinalement il se dirigea vers le corps d’Eli en marchant à quatre pattes. Mais lorsqu’il était à deux doigts de l’atteindre, le soldat l’avait détachait et la traîner par les pieds vers la sortie. Stevens essaya tant bien que mal de la rattraper mais il ne put qu’empoigner une de ses mains, sa prise glissa et il s’assit sur ses pieds toujours plongés dans un semi-brouillard. Il vit une silhouette s’arrêter devant lui et reconnut la voie de la femme.
« J’espère que tu seras plus bavard la prochaine fois. »
L’instant d’après il reçut un magistral coup de genoux dans la mâchoire et perdit conscience.
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Edwin de Cors Troupe des Carpates | Héritier d'un peuple, Gardien de tousNombre de messages : 437 Localisation : Forêt [En chemin vers Camelot] | Sujet: Re: La boîte à Bazard d'Edwin Ven 7 Aoû - 17:13 | |
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Edwin de Cors Troupe des Carpates | Héritier d'un peuple, Gardien de tousNombre de messages : 437 Localisation : Forêt [En chemin vers Camelot] | Sujet: Re: La boîte à Bazard d'Edwin Mar 3 Nov - 11:52 | |
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