Au coeur des terres de Bretagne, A. vit en forêt avec P., loin des lacs, loin de la mer ; les rares contacts avec la société sont, en cas de besoin, avec le village voisin.
P. a la réputation d'avoir beaucoup voyagé et de connaître beaucoup de choses, Val ne sait pas qui il est, enfin ce qu'il cherche mais maintenant il s'en fout un peu ; toutefois, ayant entendu parler de P., il s'est dirigé vers le village, dont les habitants ont indiqué la forêt. il arrive chez Peter, mais, celui-ci absent, V. s'apprête à repartir lorsqu'un cri retentit un peu plus loin...

Une bête avait fait peur à une jeune fille, et, de fait, A. a grimpé dans l'arbre. Mais la bête n'étant finalement pas plus intéressée que ça est repartie. Problème : une fois l'adrénaline dissipée, A. ne peut plus redescendre... Elle s'accroche à la branche mais commence à lâcher, elle lâche! Mais au moment de la chute, à cet instant, le courageux V. arrive et la rattrape in-extremis dans ses bras... Elle se serre contre lui, la tête nichée dans son cou, encore tremblante, et, au moment où A. relève la tête, P. arrive. Sans regarder son sauveur dans les yeux, elle repose le pied sur le sol. P. demande ce qui s'est passé, puis, après le récit, reconnaissant, demande ce qu'il peut faire en remerciement.
Il se présente ensuite et V. demande l'hospitalité pour quelques jours, ce que P. accepte volontiers. C'est à ce moment seulement que les regards de V. et d'A. se croisent et une sensation bizarre, sorte d'attirance mutuelle fait son apparition.
Les quelques jours se transforment en semaines, puis en mois. V. est plus ou moins devenu l'ange gardien d'A.
Pour éviter un nouvel incident, et, sachant que P. désapprouverait, V. apprend à A., en cachette, à monter et à descendre dans les arbres. Parallèlement, il lui apprend aussi la musique et le chant, ainsi qu'une langue apprise pendant sa longue (non-)vie, dont ils se servent pour communiquer. P. approuve ces enseignements, au départ tout du moins, puisque souhaitant le meilleur pour sa fille il est ravi qu'elle s'instruise.
Mais un jour, P. surprend les deux enlacés (non, encore habillés, c'était un chaste câlin!) ; il s'énerve et chasse V. en le traitant de tous les noms. V. obéit mais donne rendez-vous dans la langue étrangère à A, trois nuits plus tard, à leur arbre, à l'arbre de leur rencontre.

Là, il demande à A. de partir avec lui. A. hésite puis refuse, elle ne peut pas faire à son père, il n'a plus qu'elle au monde... Elle avoue aussi que parcourir le monde lui fait un peu peur vu qu'elle n'a que quinze ans et demi. V. promet alors de revenir d'ici deux ans, qu'il reviendrait quand P. n'aurait plus de haine et de colère.
Le temps passe et P. dit à sa fille que si V. est parti aussi facilement, c'est qu'il ne tenait pas vraiment à elle, mais il sait qu'il ne dit ça que pour se rassurer, car il sait reconnaître, et il a reconnu le regard amoureux, de même qu'il dit ça pour que sa fille oublie plus vite son beau confident... De fait, A. doute de la parole que lui a donnée V., et, lorsque P. meurt deux ans plus tard, elle part du village, ne pouvant plus y vivre, et se dirige vers Camelot, où elle est engagée comme domestique au château.
Mais V. était revenu, fidèle à sa promesse....