Légendes
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à ...
Voir le deal


Partagez
 

 "Tu sais, les abeilles, les fleurs et tout ? Et bien ça n'a rien à voir." [Alwine de Boron]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

Morgane

Morgane



Nombre de messages :
207
Localisation :
dans son château...

Carnet de Route
Nature: Humain
Relations:
Fonction/Activité: enchanteresse/chef des traîtres :D

"Tu sais, les abeilles, les fleurs et tout ? Et bien ça n'a rien à voir." [Alwine de Boron]  Empty
MessageSujet: "Tu sais, les abeilles, les fleurs et tout ? Et bien ça n'a rien à voir." [Alwine de Boron]    "Tu sais, les abeilles, les fleurs et tout ? Et bien ça n'a rien à voir." [Alwine de Boron]  EmptyDim 7 Oct - 14:51


Alwine & Morgane
« Ou comment expliquer les choses de la vie à sa fille…»



    Morgane avait décidé de parler à sa fille. Après tout, bien qu’elle n’ait que quelques semaines, Alwine avait déjà près de vingt ans. Physiquement, s’entend. Les hormones commençaient à la travailler, il n’y avait aucun doute là-dessus.
    Et c’était bien normal. La fillette n’avait pas eu le temps de grandir comme toutes les autres jeunes filles, elle n’avait pas eu le temps de se familiariser avec ce corps si vite devenu grand. C’était beaucoup trop dangereux de la laisser petite. Tout comme son frère jumeau. Un sourire tendre étira la bouche de Morgane. Leif et Alwine. Ses deux enfants chéris. Ses enfants dont elle ne haïssait pas profondément le père. En cela, ils auraient toujours une place particulière dans le cœur de l’enchanteresse, une place différente de celle occupée par leur frère aîné. Mais la place de Mordred était toute autre.
    Il était l’Héritier. Celui qui remplacerait ce faible d’Arthur. Celui qui accomplirait la vengeance de sa mère, la vengeance de la terre souillée par les crimes de Pendragon. Par ce sang maudit qui coulait dans ses veines, Mordred les vengerait tous.

    C’était d’ailleurs Mordred qui avait inspiré à Morgane ce rendez-vous avec Alwine. La toute jeune sorcière n’avait pas manqué de remarquer les jeunes femmes qui regardaient avec intérêt le fils de Morgane. Alwine désapprouvait, c'était évident. Tout ce manège n’avait pas non plus échappé au regard acéré de la Fée Rouge. Cette dernière allait donc fournir quelques explications à la soeur du futur roi. Surtout que le temps n’allait pas tarder à présenter un jeune homme à Alwine. Morgane l’avait pressenti toute la semaine passée. Les runes le lui avaient confirmé. Un homme arrivait. Il était en chemin pour Camelot. Ce n’était qu’une question de jours. Ou d’heures. La précision n’avait pas été possible, la fée avait été dérangée par un serviteur. Serviteur qui avait fini au fond du lac. Nourriture instantanée pour poissons.


    Le soleil se couchait, Alwine n’allait pas tarder à la rejoindre à cheval au lieu de rendez-vous. La Fée Rouge soupira. Morgane ne voyait pas trop comment aborder le sujet. Cela lui rappelait sa condition d’humaine et elle détestait ça. Elle avait décidé d’arriver en avance au rendez-vous fixé à sa fille, car elle pensait que le soleil couchant l’aiderait à trouver ses mots. Qu’elle aurait un peu de temps avant de lui parler. Accolon discuterait avec Leif, quand le moment serait venu. Mais le besoin pour Leif n’était pas aussi urgent que pour sa jumelle.

    Elle froissa et défroissa les plis de sa longue jupe noire fendue, glissa ses mains sur son corset de cuir noir, vérifia qu’il était bien mis. Elle fit apparaître une plume et un parchemin et commença à rédiger une lettre à l’attention des Alastyns, ces créatures de Sidh aquatiques dévoreuses d’humains. La Fée Rouge pensait depuis quelques temps à leur proposer une alliance dans cette guerre. Si les Alastyns et elle s’alliaient, les Créatures auraient festin gratuit et open-bar sur toute personne soutenant la cause d’Arthur. S’ils le souhaitaient, par la suite, ils pourraient également prendre un humain en plus, de temps en temps. A réfléchir et discuter aussi, mais potentiellement toute personne se promenant trop près de leurs territoires. C’était tout à fait envisageable et acceptable. A l’exception de quelques personnes et familles, tous pourraient avoir une place de choix au menu. Il faudrait en reparler avec Accolon. Il s'était absenté quelque temps, et, bien qu'elle déteste cette sensation, il fallait reconnaître qu'il lui manquait.

    Morgane sourit à l’idée de l'alliance. Les Alastyns étaient de redoutables créatures, charmeuses et puissantes. Nul ne saurait résister à leurs attaques. Et surtout pas Arthur.
    Un regard vers les villages côtiers confirma son idée. Les humains qui s'installaient toujours trop près des rivages....


    Puis, un jeune couple, sans la voir, descendit des dunes se promener sur la plage de sable. Le vent forcit légèrement, ce qui ne dérangea toutefois pas les tourtereaux.

    La voilà, l’idée ! Voilà comment parler à Alwine !

    Derrière elle, le bruit amorti des sabots du cheval d’Alwine se faisait entendre dans le sable. Morgane se retourna et posa la main sur les naseaux de l’étalon ébène.
    Elle sourit à sa fille et lui parla d’une voix douce dont elle avait l’habitude avec ses enfants.


    # Il faut que nous parlions, ma puce.




Dernière édition par Morgane le Mer 31 Oct - 14:06, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas

Alwine de Boron

Alwine de Boron

Vagabonde des Rêves dans les Flammes du Chaos

Nombre de messages :
83
Localisation :
Là où m'emportent l'Ombre et la Flamme...

Carnet de Route
Nature: Humain
Relations:
Fonction/Activité: Traître

"Tu sais, les abeilles, les fleurs et tout ? Et bien ça n'a rien à voir." [Alwine de Boron]  Empty
MessageSujet: Re: "Tu sais, les abeilles, les fleurs et tout ? Et bien ça n'a rien à voir." [Alwine de Boron]    "Tu sais, les abeilles, les fleurs et tout ? Et bien ça n'a rien à voir." [Alwine de Boron]  EmptyJeu 11 Oct - 2:23

    Sa mère lui avait donné rendez-vous, ce jour-là, au bord de la mer. Pourquoi, la jeune femme n'en avait qu'une vague idée. La Fée Rouge lui avait dit qu'elles avaient à parler des hommes, des femmes, et de ce qui se passait entre-eux. Voulait-elle parler de la reproduction ? Alwine voyait le principe, enfin, dans les grandes lignes en tous cas. C'était une enfant curieuse – si on pouvait toutefois véritablement la qualifier d'enfant – et elle avait disons dans une certaine mesure percé le secret brut de la chose, même si elle n'en voyait pas franchement l'intérêt de prime abord. Il paraissait que cela donnait du plaisir, ou quelque chose dans le même goût, mais bon, en toute franchise elle avait aussi du plaisir quand elle manipulait quelqu'un, par exemple, ou même encore, de façon plus aiguë, lorsqu'elle faisait usage de son pouvoir destructeur, lorsque venait le temps des flammes, brûlantes, destructrices, qui ne laissaient dans leur sillage que cendres et larmes, et qu'elle pouvait contrôler à sa guise, selon les fantaisies de son esprit. Un don qui lui venait de son enchanteresse de mère, bien entendu, plus précieux que tout l'or du monde.

    Était-ce de cela dont sa mère bien-aimée voulait lui parler ? Ou bien de relations plus subtiles, peut-être ? Du genre de celles qui « unissaient » Mordred et la ribambelle de filles qui lui tournaient autour ? Si c'était le cas, Alwine n'avait aucunement besoin de précisions. Elle désapprouvait clairement ce petit manège, et n'avait pas particulièrement été discrète à ce propos, d'ailleurs. Sans doute cela avait-il été remarquable par la Fée Rouge, à qui rien n'échappait jamais, surtout sur ses propres terres et dans son propre château. Mais bon, d'un autre côté tout cela pourrait aussi déboucher sur quelque chose de positif ! Par exemple, peut-être que Morgane allait lui apprendre comment mieux charmer et manipuler les hommes, ça lui serait plus qu'utile, ça ! La petite pyromane en herbe – enfin, plus si en herbe que ça maintenant, elle s'en sortait plutôt pas mal l'un dans l'autre – était toujours partante pour apprendre à mieux manipuler les autres et ainsi à mieux arriver à ses fins. C'était facile, pour elle. Les seules personnes qui la touchaient vraiment, c'étaient tout simplement sa famille, et... rien d'autre, en fait...

    Mais les questionnements de la belle incendiaire allaient bientôt prendre fin, puisque son beau cheval noir arrivait maintenant tout près de l'endroit où le rendez-vous avait été fixé par sa génitrice, laquelle était bien entendu venue là par ses propres moyens, des moyens magiques. Alwine était elle venue sur son bel étalon couleur de jais, et elle avait donc mis plus de temps, bien qu'elle ait apprécié la balade, tout de même. Elle fut néanmoins heureuse de voir la silhouette de sa mère se découper sur le ciel relativement dégagé, face à la mer, quand elle s'approcha assez pour cela, et fit légèrement accélérer son cheval d'une légère poussée de ses jambes. Monter, voilà bien un art que son père avait tenu à ce qu'elle maîtrise à la perfection avant de la laisser sortir du château ! Mais le bruit de ses sabots n'était pas atténué sur le sable, et la Fée Rouge ne tarda pas à se tourner vers elle, caressant sa monture alors qu'elle arrivait à son niveau. Elle adressa un sourire à la jeune femme, qui le lui rendit, avec une sincérité à laquelle bien peu pouvaient prétendre.

    « Il faut que nous parlions, ma puce. »

    La voix de la belle enchanteresse était douce, d'une douceur qu'elle réservait à ses proches, et particulièrement à ses enfants. En souriant, Alwine mit pied à terre et se rapprocha de celle qui lui avait donné la vie, et avec tant de rapidité par-dessus le marché.

    « Je le sais, Mère, c'est pour ça que tu m'as fait venir, n'est-ce pas ? Je suis toute prête à parler bien sûr, surtout devant un si agréable paysage. »

    Avec un nouveau sourie, Alwine désigna le panorama océanique qui se déroulait devant elles, ne faisant pas attention au couple sur la plage. Ce n'étaient que des insectes sans importance, après tout... et elle ne pouvait pas deviner les projets que concevait sa génitrice, bien sûr...

    « Alors, de quoi allons-nous discuter exactement ? Tu as été un peu vague en me disant simplement qu'on allait parler des hommes et des femmes... »
Revenir en haut Aller en bas

Morgane

Morgane



Nombre de messages :
207
Localisation :
dans son château...

Carnet de Route
Nature: Humain
Relations:
Fonction/Activité: enchanteresse/chef des traîtres :D

"Tu sais, les abeilles, les fleurs et tout ? Et bien ça n'a rien à voir." [Alwine de Boron]  Empty
MessageSujet: Re: "Tu sais, les abeilles, les fleurs et tout ? Et bien ça n'a rien à voir." [Alwine de Boron]    "Tu sais, les abeilles, les fleurs et tout ? Et bien ça n'a rien à voir." [Alwine de Boron]  EmptyDim 14 Oct - 16:57



    « Je le sais, Mère, c'est pour ça que tu m'as fait venir, n'est-ce pas ? Je suis toute prête à parler bien sûr, surtout devant un si agréable paysage. »

    Morgane hocha la tête. Oui, c’était bien pour cela ; oui le paysage était agréable. Agréable paysage qui lui donnait des idées d’alliances. Et lui redonnait envie de se battre. Se battre contre Arthur. Arthur ce sale traître à son sang, traître et parjure par son sang. Les yeux de Morgane virèrent au cramoisi en même temps qu’elle sentait une pulsion meurtrière lui monter le long de la colonne vertébrale. L’envie de tuer son demi-frère, cette demi-portion, la fit frissonner. Elle se calma aussitôt, pensant à Accolon, à Alwine et à Leif. Penser à son fils Mordred, dans ces situations-là, ne l'aidaient jamais à se calmer. Bien au contraire, sa haine d'Arthur s'en voyait grandie.
    La Fée Rouge leva les yeux vers le ciel et fit disparaître les nuages qui n’avaient, à son sens, pas leur place à cet endroit précis, à ce moment précis. Elle était enfin apaisée.


    « Alors, de quoi allons-nous discuter exactement ? Tu as été un peu vague en me disant simplement qu'on allait parler des hommes et des femmes... »

    La magicienne fronça les sourcils à la question. Sa fille était directe, une caractéristique qui ne pouvait manquer de rappeler son père, second et amant de sa mère, Accolon de Boron. Décidément, la fillette ressemblait de plus en plus à son géniteur. La fée sourit à cette idée, en même temps que son esprit bouillonnait. Comment parlait-on de ce genre de choses à son enfant ? Sa propre mère, Ygerne, n’avait elle-même pas eu le temps de lui expliquer. Morgane s’était retrouvée seule à cause d’Uther et d’Arthur. Elle avait dû découvrir seule ce qu’une mère doit enseigner à sa fille. La Fée n’avait jamais compté sur sa nourrice, non pas à cause de la différence de rang social, car l’enchanteresse la chérissait sincèrement pour ses attentions, mais bel et bien par gêne. Malgré une profonde tendresse réciproque, les deux femmes ne partageaient pas un lien tel que celui entre une mère et une fille. Par ailleurs, la nourrice avait eu tendance à apprécier Arthur. Ce qui avait eu le don d’agacer Morgane, quoi qu’elle pardonnât aisément à sa nourrice ses égarements.

    Le couple qui était arrivé sur la plage quelques minutes plus tôt s’était installé sous un arbre et y avait déposé les capes et paniers de pique-nique. L’homme et la femme, très jeunes, à n’en pas douter, s’étaient mis à courir l’un après l’autre, puis, une fois qu’il l’avait attrapée, les deux dansaient sur le sable, valsant et virevoltant. Les grains du sable fin se glissaient entre leurs orteils nus et créaient autour d’eux de légers nuages de poussière. Leurs rires se mêlaient au bruit des vagues. Ils s’arrêtaient de temps pour reprendre leur souffle avant de se remettre à courir.
    Le regard de la Fée Rouge se détourna d'eux pour revenir à sa fille.


    # Les hommes et les femmes, oui. J'aurais voulu t'en dire davantage, mais je préférais t'en parler de vive voix, sans forcément avoir à m'arrêter pour reprendre par la suite la discussion.

    Elle se tut un instant, puis reprit.

    # Lorsque je t'ai dit que je voulais te parler des hommes et des femmes, en fait, je voulais dire que je souhaitais te parler des relations qu’ont et peuvent avoir entre eux les êtres vivants. Qu’ils soient Humains, Créatures de Sidh, ou Hybrides.

    Elle fit une pause. Enfonça son pied dans le sable pour le ressortir aussitôt et faire voler à son tour un nuage de poussière. Elle enleva ensuite ses longues bottes de cuir et les posa sur la selle du cheval de sa fille. Morgane invita alors Alwine à la suivre pour marcher au bord de l’eau, les pieds nus dans les vagues.

    # Le fait est que j’ai remarqué la façon dont tu regardes les femmes qui entourent Mordred. tu voudrais en parler d’abord ? demanda-t-elle de sa voix toujours douce.

    Elle restait vague, ne tentant pas trop directement le sujet. Morgane, en bonne pédagogue, préférait partir des représentations de sa fille. A partir de ce qu'Alwine observait, de ce qu'elle connaissait déjà, la Fée Rouge pourrait aborder la vraie discussion.






Dernière édition par Morgane le Mer 31 Oct - 14:05, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Alwine de Boron

Alwine de Boron

Vagabonde des Rêves dans les Flammes du Chaos

Nombre de messages :
83
Localisation :
Là où m'emportent l'Ombre et la Flamme...

Carnet de Route
Nature: Humain
Relations:
Fonction/Activité: Traître

"Tu sais, les abeilles, les fleurs et tout ? Et bien ça n'a rien à voir." [Alwine de Boron]  Empty
MessageSujet: Re: "Tu sais, les abeilles, les fleurs et tout ? Et bien ça n'a rien à voir." [Alwine de Boron]    "Tu sais, les abeilles, les fleurs et tout ? Et bien ça n'a rien à voir." [Alwine de Boron]  EmptyMar 23 Oct - 16:06

    Sa mère avait semblé brièvement contrariée par un souvenir, mais cela n'avait pas durer longtemps, et, la regardant, elle était revenue au calme, dissipant même les nuages dans le ciel au-dessus d'elles. Ce devait être une pensée sur Arthur, bien entendu. C'était toujours l'évocation de ce pseudo-roi qui provoquait ce genre de choses en elle. Mais Alwine n'y pouvait rien pour l'instant. Plus tard, oui, elle pourrait. Elle pourrait aider les siens à mettre fin au règne grotesque de cet usurpateur, et à prendre la place qui leur revenait de droit. Il n'était pas encore temps toutefois, aussi la belle jeune femme – bien plus jeune qu'elle n'en avait l'air, grâce à la magie de la Fée qui se tenait au près d'elle – se concentra plutôt sur la sensation de bien-être qu'elle ressentait ainsi, au près de sa génitrice. C'était au près de sa famille seulement qu'elle ressentait ces doux moments de satisfaction, différents de ceux, plus âpres, qu'elle pouvait trouver dans tout un tas d'activités moins « gentille », de la torture à la destruction en passant par le mensonge et la manipulation, entre autres, mais non moins réelle et, lui semblait-il, non moins précieuse.

    Au bout d'un moment, voyant que Morgane ne disait rien, la petite pyromane suivit la direction de son regard, constatant qu'elle observait un couple en train de jouer sur la plage... spectacle qu'on aurait pu qualifié au mieux de bucolique – quoi que, vu l'endroit – mais qui n'avait pas grand attrait en soit pour Alwine, à part en imaginant comment manipuler l'un avec l'autre, ou d'autres scènes encore moins recommandables pour les âmes sensibles. Ce fut donc sans regret qu'elle se détourna d'eux quand sa mère se décida à véritablement lancer la conversation.

    « Les hommes et les femmes, oui. J'aurais voulu t'en dire davantage, mais je préférais t'en parler de vive voix, sans forcément avoir à m'arrêter pour reprendre par la suite la discussion. »

    Alwine hocha la tête, approbatrice. Ce n'était pas idiot comme principe, ainsi elles pouvaient parler tranquillement, tant qu'elles voulaient et toute à leur aise. Sans compter que cela évitait de laisser son esprit travailler dans le vide pour rien : elle recevrait le propos de sa génitrice dans son ensemble, sans pause malséante pour venir le couper. Et puis de toute façon ce n'était certainement pas elle qui allait remettre en cause ce genre de décision de la part de sa Fée Rouge de mère.

    « Lorsque je t'ai dit que je voulais te parler des hommes et des femmes, en fait, je voulais dire que je souhaitais te parler des relations qu’ont et peuvent avoir entre eux les êtres vivants. Qu’ils soient Humains, Créatures de Sidh, ou Hybrides. »

    Un léger froncement de sourcil vint barrer le délicat visage de la jeune femme. Les relations ? Que voulait-elle dire au juste ? Cela s'éclaircirait sans doute plus tard, cela dit, aussi Alwine ne se tracassa-t-elle pas et, imitant sa mère, enleva ses chaussures avant de s'aventurer sur le sable à sa suite, de plus en plus curieuse de voir où cela allait les mener.

    « Le fait est que j’ai remarqué la façon dont tu regardes les femmes qui entourent Mordred. tu voudrais en parler d’abord ? »

    Oh... ce genre de relation-. Une moue déforma les jolies lèvres de la damoiselle, alors qu'un léger soupir lui échappait, pas très prononcé mais sûrement déjà bien assez pour les oreilles de sa génitrice. Après un instant de silence, elle se décida à répondre.

    « Ce genre de relations hein... bah, je n'en ai pas fais un secret. Je ne trouve pas que ce genre de choses soit appropriée. Elles sont toutes là en train de lui tourner autour comme des abeilles qui se battraient pour pouvoir butiner une fleur... c'est vraiment ridicule ! Toutes ces pimbêches n'ont pas à s'approcher de lui. Elles n'en sont pas dignes. »

    Y avait-il un peu de jalousie dans ces derniers propos ? C'était possible... après tout, c'était SA famille, ce genre de filles de rien n'avait pas à s'en approcher comme ça. Mais la brève envolée de son ton retomba rapidement, comme toujours avec elle. Contrôle, distance. Quand elle ne les maintenait pas, tout partait rapidement en fumée, mais cela ne posait aucun problème tant qu'elle qu'il ne s'agissait pas de quelqu'un de son sang.

    « C'est de ça dont tu voulais me parler, Mère ? Me suis-je montrée trop expressive dans ma désapprobation que tu doives m'expliquer les choses pour me recadrer ? Ou bien n'est-ce qu'une partie du problème ? »

    Alwine n'était pas idiote, elle ne l'avait jamais été, et cela aurait d'ailleurs été étonnant qu'elle le soit, avec les parents qu'elle avait. Une remontrance aurait pu être faite dans une chambre au château sans aucun problème. Si elles étaient ici, il y avait sans doute une autre raison... qu'elle était curieuse de connaître, elle devait bien l'avouer.

    « T'ais-je déplut ? »

    La question avait été ajoutée après un silence, d'une voix plus base, plus douce. Décevoir sa mère était quelque chose qu'elle détestait faire, depuis le tout premier jour de sa vie – ce qui pour elle voulait dire « depuis son enfance », en fait, une enfance certes fort réduite – et elle craignait de l'avoir fait ici, avec cette histoire de relations, de filles et de Mordred...
Revenir en haut Aller en bas

Morgane

Morgane



Nombre de messages :
207
Localisation :
dans son château...

Carnet de Route
Nature: Humain
Relations:
Fonction/Activité: enchanteresse/chef des traîtres :D

"Tu sais, les abeilles, les fleurs et tout ? Et bien ça n'a rien à voir." [Alwine de Boron]  Empty
MessageSujet: Re: "Tu sais, les abeilles, les fleurs et tout ? Et bien ça n'a rien à voir." [Alwine de Boron]    "Tu sais, les abeilles, les fleurs et tout ? Et bien ça n'a rien à voir." [Alwine de Boron]  EmptyMer 31 Oct - 14:02



    « Ce genre de relations hein... bah, je n'en ai pas fais un secret. Je ne trouve pas que ce genre de choses soit approprié. Elles sont toutes là en train de lui tourner autour comme des abeilles qui se battraient pour pouvoir butiner une fleur... c'est vraiment ridicule ! Toutes ces pimbêches n'ont pas à s'approcher de lui. Elles n'en sont pas dignes. »

    Face à la réaction de sa fille, un sourire amusé étira les lèvres fines de la Fée Rouge. Oui, ce genre de relation-là. Les pensées de la jeune femme – qui n’était en réalité qu’une fillette de quelques semaines – vinrent en écho confirmer ses dires. Elle semblait être véritablement écœurée par ce genre de rapports. Mmm. La jalousie se frayait également un chemin dans les paroles de la fille du chevalier. Cependant, elle avait raison sur un point. Seule une femme noble et bien sous tous rapports – selon l’avis de Morgane, évidemment – aurait droit de cité et droit potentiel d’union avec ses enfants. Surtout Mordred, qui allait devenir roi.

    La Fée Rouge calma l’atmosphère pour éviter que sa fille ne mette le feu aux arbres voisins. Elle était encore très jeune après tout. Elle-même avait parfois eu du mal à se contrôler étant petite. Morgane eut un petit rire à ce souvenir. Un jour qu’elle jouait avec sa mère et sa poupée – elle avait été une gentille petite fille jusqu’à l’arrivée de l’avorton de Pendragon -, un homme était venu interrompre leurs jeux. Sans trop savoir pourquoi, elle n’avait alors que trois ans, la petite fée avait brisé les os des deux jambes de l’homme. Juste par la pensée. Il venait interrompre son jeu, il devait être puni. Ygerne n’avait rien dit et avait simplement envoyé l’homme se faire soigner. Morgane, en punition (on ne cause pas des fractures comme ça), avait appris à réparer et avait ressoudé les os brisés. Ce jour-là, elle avait également appris à se contrôler.


    « C'est de ça dont tu voulais me parler, Mère ? Me suis-je montrée trop expressive dans ma désapprobation que tu doives m'expliquer les choses pour me recadrer ? Ou bien n'est-ce qu'une partie du problème ? »

    La magicienne leva les yeux vers l’horizon et secoua la tête.

    « T'ai-je déplu ? »

    Morgane se retourna vers sa fille, surprise par le sentiment de culpabilité et de honte qui émanait de sa fille. Elle secoua une nouvelle fois la tête avant de serrer Alwine dans ses bras. Comme quoi, tuer des gens le matin n’empêche en rien la gentillesse. Hum, il faudrait demander leur avis aux deux-trois gardes. Bon, d’accord, les sept hommes.

    La fée relâcha son étreinte.


    # Non ma chérie, ce n’est pas ça du tout. Tu t’inquiètes pour ton frère, ce que je comprends. Mais ne t’inquiète pas pour ces filles. Mordred doit se faire une expérience. Pense toujours qu’il y a les personnes qui nous entraînent et les personnes que l’on épouse.

    Elle remit une mèche de cheveux derrière son oreille avant d’ajouter :

    # Pour le moment, ton frère essaie des choses. Le jour venu, je veillerai à ce que la femme qu’il épousera soit telle qu’elle doit être. Telle qu’une reine doit être pour accompagner un roi dans la grandeur.

Revenir en haut Aller en bas

Alwine de Boron

Alwine de Boron

Vagabonde des Rêves dans les Flammes du Chaos

Nombre de messages :
83
Localisation :
Là où m'emportent l'Ombre et la Flamme...

Carnet de Route
Nature: Humain
Relations:
Fonction/Activité: Traître

"Tu sais, les abeilles, les fleurs et tout ? Et bien ça n'a rien à voir." [Alwine de Boron]  Empty
MessageSujet: Re: "Tu sais, les abeilles, les fleurs et tout ? Et bien ça n'a rien à voir." [Alwine de Boron]    "Tu sais, les abeilles, les fleurs et tout ? Et bien ça n'a rien à voir." [Alwine de Boron]  EmptyLun 5 Nov - 17:32

    Alwine était incertaine, ne sachant pas quels pouvaient être les sentiments de sa mère, en dépit de son mouvement de tête précédent. Ce fut donc en ne sachant pas très bien où elle en état qu'elle la vit à nouveau secouer ladite tête... avant de l'attirer dans ses bras pour la serre contre elle. La jolie pyromane se blottit dans son étreinte, posant sa tête contre elle. Elle n'avait pas vraiment eut le temps de profiter de ce genre de choses dans son enfance, aussi en était-elle très sensibles à ces marques d'affection, surtout venant de sa mère. Des membres masculins de sa famille, cela avait aussi quelque chose de spécial mais ce n'était... hé bien pas pareil qu'avec Morgane. Comme quoi même si elles avaient pour loisir de tuer ou torturer les gens, et pour but de s'emparer du pouvoir par tous les moyens en massacrant le Roi en place, une mère et une fille restaient tout de même une mère et une fille, malgré tout. Ce fut donc apaisée et souriante que la petite déesse en herbe se laissa dégager du câlin, une fois que sa mère eut relâchée sa tendre étreinte.

    « Non ma chérie, ce n’est pas ça du tout. Tu t’inquiètes pour ton frère, ce que je comprends. Mais ne t’inquiète pas pour ces filles. Mordred doit se faire une expérience. Pense toujours qu’il y a les personnes qui nous entraînent et les personnes que l’on épouse. »

    La jeune femme eut une petite moue, l'air pas vraiment convaincue. Il avait vraiment besoin de s'entraîner avec toutes ces gourdes ? Ce n'était pas son avis en tous cas, mais bon, elle ne pouvait pas faire grand-chose si c'était là ce que pensait sa mère, l'un dans l'autre. Malgré tout, elle garderait un œil sur tout ça, elle n'avait vraiment pas confiance...

    « Pour le moment, ton frère essaie des choses. Le jour venu, je veillerai à ce que la femme qu’il épousera soit telle qu’elle doit être. Telle qu’une reine doit être pour accompagner un roi dans la grandeur. »

    Cette fois, Alwine hocha la tête. Elle ne laisserait personne s'unir à son frère qui ne soit digne de lui, et elle serait exigeante. Déjà que le voir partir au bras d'elle-ne-savait-qui n'était pas vraiment à son goût, si en plus elle en était indigne, elle aurait vite, disons... un accident de combustion.

    « Je ne suis pas sûre de trouver très sain cet... amusement, comme tu dis, mère. Mais si tu penses que c'est le mieux, hé bien... je suivrai ta décision, comme toujours. »

    Il était visible que cela ne lui faisait pas plaisir, et que son attitude n'allait pas se transformer en franche approbation par magie, mais elle était toujours obéissante vis-à-vis de sa Fée Rouge de mère, et non pas par peur comme beaucoup, mais plutôt par respect, voir par amour.

    « Toutefois, je ne comprend pas pourquoi tu as voulu qu'on vienne ici pour parler de ça... Je comprend que tu devais empêcher que je ne fasse une bêtise avec ces pauvres cruches qui lui tournent autour, mais par contre nous n'avions pas besoin de bouger pour en parler, ce n'était pas si long... il y a autre chose qui va avec tout ça, n'est-ce pas ? »

    Alwine était loin d'être stupide, elle avait hérité l'intelligence aussi bien de sa mère que de son père, ce qui faisait une belle somme d'intellect, tout bien considéré. Rien de très étonnant donc à ce qu'elle ait une certaine intelligence et une certaine ruse, l'un dans l'autre.

    « Tu veux peut-être que je me mette à tourner autour des garçons, moi aussi ? Si c'est le cas, je suis désolée, mère, mais je crains que ce ne soit pas mon genre... »

    Un petit sourire se dessina sur les lèvres de la belle pyromane. Elle avait plus l'habitude qu'on tourne autour d'elle, qu'il s'agisse des serviteurs de sa mère, des fidèles de son culte – comment pouvait-on être modeste quand on avait son propre culte, de toute façon ? – ou même la plupart des gens en général, qu'elle savait si bien manipuler. Donc imaginer faire la niaise autour d'elle ne savait quel homme... vraiment très peu pour elle !
Revenir en haut Aller en bas

Morgane

Morgane



Nombre de messages :
207
Localisation :
dans son château...

Carnet de Route
Nature: Humain
Relations:
Fonction/Activité: enchanteresse/chef des traîtres :D

"Tu sais, les abeilles, les fleurs et tout ? Et bien ça n'a rien à voir." [Alwine de Boron]  Empty
MessageSujet: Re: "Tu sais, les abeilles, les fleurs et tout ? Et bien ça n'a rien à voir." [Alwine de Boron]    "Tu sais, les abeilles, les fleurs et tout ? Et bien ça n'a rien à voir." [Alwine de Boron]  EmptyJeu 8 Nov - 17:55



    Morgane avait beau la rassurer, Alwine ne comprenait pas vraiment tout. La politique et les stratégies, la séduction… autant de domaines dont la petite ne connaissait pas encore tous les rouages.

    « Je ne suis pas sûre de trouver très sain cet... amusement, comme tu dis, mère. Mais si tu penses que c'est le mieux, hé bien... je suivrai ta décision, comme toujours. »

    # Ce n’est pas qu’il ait besoin de s’entraîner particulièrement ni besoin de s’amuser, ma puce. C’est juste qu’il se fait la main. Comment t’expliquer ?


    Morgane leva les yeux vers le ciel. Comment expliquer à une enfant de quelques mois des affaires pareilles ? Ygerne n’avait pas eu le temps de lui expliquer. Morgane s’était faite toute seule. Avec un amant ou deux, mais elle n’avait connu que très peu d’hommes. Mordred était plus un séducteur. Peut-être un aspect de la famille Pendragon qui revenait, traversant les générations.

    Un accident de combustion ? Décidément, la petite devenait comme ses parents. Un sourire de fierté s’installa sur le visage de la Fée Rouge. Elle n’aimait pas trop aller fouiller dans l’esprit de ses proches. Sauf avec Accolon. En privé. Ou pas, d’ailleurs. Mais concernant des affaires privées en tout cas. Qui ne regardaient qu’eux. Avec ses enfants et ses hommes, l’enchanteresse préférait d’ordinaire se laisser un peu de suspens et attendre les réactions et les propos de façon plus naturelle. Se frayer un chemin dans les têtes des gens, bien que cela lui soit aisé et que nul ne le découvre ni ne le sente jamais, ne lui plaisait pas. Lire les pensées des paysans, des domestiques ou des ennemis, là, oui, c’était intéressant. Sauf les paysans, agriculteurs et autres. Les esprits étaient trop pleins de « que pourrais-je cuisiner ? » et de « ai-je couvert le feu dans le foyer ? ». Dans quelques cas, en temps de guerre notamment, il lui arrivait de lancer un sujet de conversation sur Arthur, Guenièvre, la cour ou même sur elle-même. Là, ça devenait particulièrement intéressant. Croustillant, même. Lire dans les pensées était vraiment un passe-temps que la Fée appréciait.

    Pour l’heure, c’était surtout le moyen pour elle de se diriger et de voir comment aborder les choses et réagir au mieux face à sa fille. Sur un sujet qu’elle ne maîtrisait pas. Enfin… Elle ne maîtrisait pas la manière d’en parler. La chose était plus que concrète dans sa tête, ses mains et… Bref.

    Morgane reprit, la vision d’un Accolon torse nu dans ses appartements lui donnant des idées.

    # Tu sais que ton frère est un bel homme, n’est-ce pas ? Et bien dis-toi qu’il doit apprendre à gérer l’attirance qu’il génère. Toutes tombent en pamoison devant lui, tu ne vas pas me dire que tu ne les comprends pas ? C’est pour cela que j’accepte qu’il retrouve des femmes, qu’il les courtise. Il faut qu’il connaisse les usages, et, s’il ne s’entraîne que sur une personne, les réactions seront trop prévisibles.

    « Toutefois, je ne comprend pas pourquoi tu as voulu qu'on vienne ici pour parler de ça... Je comprends que tu devais empêcher que je ne fasse une bêtise avec ces pauvres cruches qui lui tournent autour, mais par contre nous n'avions pas besoin de bouger pour en parler, ce n'était pas si long... il y a autre chose qui va avec tout ça, n'est-ce pas ? »


    L’enchanteresse sourit à sa fille. Quelle perspicacité ! Cette petite tête était définitivement bien la fille du chevalier Accolon de Boron.

    « Tu veux peut-être que je me mette à tourner autour des garçons, moi aussi ? Si c'est le cas, je suis désolée, mère, mais je crains que ce ne soit pas mon genre... »

    Ah. Bon ben en fait, son intelligence ne prenait pas toujours le dessus sur l’esprit enfantin. Dommage. Ou la petite voulait-elle signifier qu’elle préférait un autre type de compagnie ? Morgane se mordit la lèvre. La sœur du roi devait se marier un jour. C’était comme cela que cela devait se passer. Toujours pour des raisons d’alliances, la sœur du roi devait trouver un époux qui aiderait son frère. Une préférence envers les femmes ou toute autre créature n’était absolument pas envisageable.

    # Effectivement, j’ai préféré venir ici pour te parler… parce que j’ai pensé que tu ne sortais pas souvent du château. Et je me suis dit que la plage m’aiderait à te parler de toutes ces choses. Après, en t’attendant, des idées me sont venues, mais il s’agit de politique, donc tu n’es pas concernée. Pas aujourd’hui en tout cas.

    Morgane s’arrêta un instant de marcher et contempla l’eau qui lui arrivait à mi-tibia. Une petite vague prit de la hauteur et vint modeler en trois dimensions le buste parfait et délicat d’un jeune homme que la jeune fille connaissait bien. La Fée Rouge l’avait aperçu dans les souvenirs d’Accolon et de sa fille, au retour d’une promenade qu’ils avaient faite. Elian. Le jeune grand prêtre du culte du feu sacré.

    # Je ne te demande pas de choisir un homme et de batifoler comme tes frères pourraient le faire avec des femmes. Non, toi, tu devras épouser un homme qui soutiendra ton frère Mordred dans son accession au pouvoir et dans son règne. Mais... (Elle posa la main sur l’eau qui composait le portrait et le désigna.) Rien ne t’empêche de t’amuser à côté. N’y a-t-il rien ni personne qui te plaise ?

    La fée préférait éviter les surprises de prima nocte à sa fille. Un homme fraîchement épousé n’est pas nécessairement doux et prévenant et risquait plus certainement de faire mal à la jeune fille. Evidemment, Morgane s’était préparée à protéger sa fille d’un sort quand ce jour viendrait. Mais si Alwine avait un amant avant de se marier, les choses seraient plus faciles et cela éviterait un dégoût difficile à faire disparaître.





Dernière édition par Morgane le Jeu 8 Nov - 17:55, édité 1 fois (Raison : Mise en page)
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé




"Tu sais, les abeilles, les fleurs et tout ? Et bien ça n'a rien à voir." [Alwine de Boron]  Empty
MessageSujet: Re: "Tu sais, les abeilles, les fleurs et tout ? Et bien ça n'a rien à voir." [Alwine de Boron]    "Tu sais, les abeilles, les fleurs et tout ? Et bien ça n'a rien à voir." [Alwine de Boron]  Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

"Tu sais, les abeilles, les fleurs et tout ? Et bien ça n'a rien à voir." [Alwine de Boron]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Alwine de Boron
» Gil-Galad Vorondwë + Alwine de Boron
» Accolon de Boron
» Accolon de Boron
» [1] Lamorak de Gullis - Accolon de Boron

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Légendes :: 
A l'écart des Hommes
 :: ~ La côte ~
-