Histoire

Il y a 7 ans, tandis qu’Arthur était encore jeune et très manipulable, il fut abusé par la Fée Morgane, sa demi-soeur. Un jour qu’il était en campagne, elle utilisa sa magie pour se rendre désirable à ses yeux, et parvint à ce qu’ils partagent une nuit ensemble. Ses intentions d’alors sont très troubles. Toujours-est-il que, de cette union, naquit Mordred. Usant une fois de plus d’une puissante magie, Morgane le fit grandir plus vite que la normal, pour qu’il atteigne en quelques années seulement, l’âge de s’opposer à son père. Ce dernier, ayant appris par Merlin qu’il a un fils (et ce que ce fils va devenir), craint le moment où Mordred se présentera à la cour (ce qui est évidemment dans les projets de Morgane). Pour le moment, Mordred vit dans le château de Morgane, où elle lui a tout apprit, jusqu’à quelques rudiments de magie.

Apparence et Caractère

dit Mordred “le rouge”. Perfide, cruel, sournois, déterminé, brutal et rancunier, tel est l’enfant de Morgane. Elle l’a élevé dans la haine, afin qu’il méprise les inférieurs et fassent tomber par la ruse ceux qui pourraient être supérieurs. C’est un être détestable, doté d’un formidable charisme et d’une aura de machiavélisme pur. Dans sa haine, il égal sa mère et de loin. Dans son charme également. Tout ce qu’il convoite, il l’obtient, par la force ou la ruse. Si quelque chose lui résiste, il le détruit. Il est comme un enfant capricieux qui n’aurait aucune limite, ni conscience. Le sadisme et le danger à l’état pur. Malsain, il se plait à enfreindre toutes les règles. Lorsqu’une femme attire son attention, il n’hésite pas à la prendre, y compris si cela brise des règles de mariage ou d'engagement quelconque. A la fois détesté et craint, il est un ennemi redoutable de part son intelligence et son tempérament imprévisible.

En : A appris les bases de la magie par sa mère, et ne compte pas en faire bon usage.
Capable de changer d'apparence. [humaines seulement]

Relations

Histoire

Fils cadet du roi Bohort de Bénoïc. Il passera ses jeunes années à la cour du roi Claudas avec son frère aîné, Bohort. Tous deux décideront finalement de partir pour se rallier au roi Arthur, après un passage auprès de Viviane, qui leur inculque les valeurs de la chevalerie. Bohort représente depuis toujours l’idéal de chevalerie de Lionel ; il l’idolâtre et l’estime plus qu’aucun autre. Jusqu’au jour où Bohort est confronté à un choix difficile : sauver Lionel d’une bande de brigands qui l’ont enlevé et le torturent, ou secourir une dame. Bohort sauvera
la femme, Lionel disparaîtra et sera torturé plusieurs jours sans répit. Lorsqu’il sera ramené et ranimé à Caamelot, une rage incontrôlable se réveillera avec lui. Haïssant son frère, il tentera de le tuer mais ne devra qu’à sa faiblesse physique de ne pas être allé au bout de son geste. Dès lors, il nourrira une profonde haine à l’égard de Bohort, tournant dans Caamelot comme un lion en cache, glissant lentement dans une sorte de folie. Lorsque Morgane trahira Arthur pour s’exiler dans son château spectral, il la suivra sans hésiter. Elle lui en avait fait la proposition quelques temps plus tôt.

Apparence et Caractère

Il n’est pas d’une nature mauvaise, mais aujourd’hui ne parvient à ressentir qu’une haine profonde et inaltérable. Le souvenir de sa torture le suit en permanence. Son sommeil est léger, plein de cauchemars ; souvent, il passe ses nuits à l’extérieur du château, marchant dans la forêt sans but, espérant sans se l’avouer que quelque créature monstrueuse le trouvera et achèvera son agonie. Tous ces événements l’ont rendus plus morose et solitaire qu’avant. Il ne partage ni la cruauté, ni le sadisme de ses nouveaux compagnons d’armes, mais est en revanche d’une totale indifférence face au sort des autres. Il n’aspire qu’à pouvoir se venger de Bohort. Par-dessus tout, il veut tuer la femme que Bohort choisit de secourir ce jour-là. Une fois qu’il aura appris son nom, il la trouvera et achèvera sa vie, la torturera s’il le faut pour que son frère soit assez furieux et se batte contre lui. C’est, réellement, son unique but.

En + : On raconte que les tortures qu’il a subit l'ont rendu moitié fou, et insensibilisé à toute forme de douleur physique

Relations

Histoire

Accolon est entré au service d’Arthur très jeune. Il était l’un des chevaliers de sa garde rapprochée, et veilla sur lui avec une loyauté sans faille, semblait-il. Il fallut l’intervention de Morgane, pour que tout change, il y a de cela trois ans. Elle parvint à séduire Accolon, qui peu à peu se laissa aller à son influence. Elle n’eut qu’à le convaincre ensuite quel tyran latent était Arthur, et alors il trahit son roi pour suivre Morgane, et rester son amant. Il accorda toute sa fidélité à la sorcière, et elle-même lui offrit ce que personne ne pouvait se vanter de posséder : une certaine confiance. Il mit sa force, son ingéniosité et son esprit de fin stratège à son service.

Apparence et Caractère

Il est d’une rare intelligence, mais cette vivacité frise la folie. Disposant d’une grande énergie et d’un caractère emporté, il fut plus d’une fois contraint par Arthur de calmer ses ardeurs au combat, ce qui avait le don de le faire enrager. Colérique, il était connu pour ses fréquentes crises de violences, survenant sans raison apparente. Imprévisible, brutal, il faisait partie des chevaliers qu’évitaient les domestiques, de peur de devenir la source d’une nouvelle colère. Seule Morgane parvint à l’adoucir, à canaliser son énergie et sa fureur. L’intelligence d’Accolon se transforma alors en machiavélisme pur, et pas une fois il ne regretta sa décision de trahir Arthur.

En + : Fin stratège, il prévoit toujours un plan de secours. Être son ennemi signifie être toujours sur ses gardes.

Relations

Histoire

Fils du roi de Gorre et chevalier du Pays sans retour, personne ne connait exactement son parcours. On raconte qu’il a parcourut de nombreuses années la terre, alternant entre des périodes de massacres abominables et de compassion étrange, devenant tour à tour le chevalier lumineux et le démon sombre. Il arriva un jour à la cour du roi Arthur, après avoir tué cinq gardes et blessé trois autres, simplement pour le mettre en garde contre un destin qu’il prévoyait funeste. Par là, il le prévenait avec un certain humour de la traîtrise prochaine de Morgane. Celle-ci, séduite par une impudence quasi-suicidaire, l’invita à la suivre lorsque vint le moment.

Apparence et Caractère

C’est un double en négatif de Lancelot. Un puissant chevalier, certes, mais pourvus de tous les défauts qu’évite Lancelot. Vaniteux, orgueilleux, cruel, égoïste, méprisant Arthur et les dieux, rebelle à toute forme de règle, brutal. Rien d’étonnant alors à ce que Morgane lui ait trouvé un tel charme. Qui plus est, il est colérique et d’un caractère mauvais, rancunier, cherchant toujours le conflit et choisissant, de préférence, des plus faibles.

En + : Il n’est en quête que de puissance, et son allégeance est… flexible.

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Histoire

Quasiment élevé avec Arthur, il fut l’un des premiers chevaliers de la Table Ronde. La situation dégénéra lorsque les autres chevaliers arrivèrent peu à peu. Cai ne pouvait rivaliser avec la force de Gauvain, l’habileté de Tristan, la finesse de Lancelot, ou même avec le grand cœur d’Arthur. Dagonet le battait par son ingéniosité et Bohort par sa loyauté inflexible. Très vite, le sénéchal, premier « conseiller » du roi, se sentit menacé. Ce n’était là que paranoïa, mais il s’était persuadé que les autres chevaliers le lyncheraient bientôt, ou le considéraient comme un faire-valoir. Il était pourtant un fier et fort combattant, craint et admiré. Mais il manquait de toutes les qualités chevaleresques indispensables, à commencer par une noblesse de cœur et d’esprit. Manipulateur, vil et dissimulateur, il commença à comploter contre les uns et les autres. Il comptait écarter tous les chevaliers qui auraient l’audace de l’humilier. Le problème était qu’il considérait tout type d’humour à son encontre comme une humiliation. Lorsque Bedivere, le chevalier à la lance, fut découvert un jour près de Caamelot, sans vie, Cai fut le premier accusé. Et à juste titre. Peu de temps après, Morgane quitta le château, et le sénéchal la suivit avec une certaine reconnaissance.

Apparence et Caractère

Il est dépourvu de toutes les qualités chevaleresques qui font briller Lancelot, Gauvain et les autres. Incapable de la moindre compassion pour les faibles, ayant plutôt tendance à se placer au centre de ses considérations, il n’est pas le premier auquel feraient appel les villageois en cas de problème. Égoïste, manipulateur et sournois, c’est un être rancunier, incapable de pardon. Mais, soyons honnêtes, son ingéniosité pour le mal est stupéfiante. Il agit toujours avec une certaine raison, ne se laissant émouvoir ni par les larmes, ni par la douleur. C’est un sadique comme, heureusement, il en existe bien peu.

En + : On raconte que Morgane lui a donné le pouvoir de transformer ce qu'il touche en pierre, à condition qu'il y implique suffisamment de concentration, de volonté et d'énergie. Il n'a jamais fait état de ce don en public, cela reste donc une légende.

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