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 De l'art d'aborder une Dame [Aurore Léandargan]

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Accolon

Accolon



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MessageSujet: De l''art d''aborder une Dame [Aurore Léandargan]   De l'art d'aborder une Dame [Aurore Léandargan] EmptyMer 20 Mai - 2:44

Camelot était décidemment grouillante d'activité. Accolon aurait pensé que le tournoi d'Irlande réduirait quelque peu l'agitation de la ville, mais il n'en était rien. Le traître rentrait une nouvelle fois bredouille dans sa quête d'informations pour Morgane : il avait décidé de retarder le plus possible son départ pour le tournoi - et puis la toute puissante Morgane pouvait sûrement l'y téléporter, non ? - de façon à pouvoir visiter Camelot avec un peu plus de "liberté" qu'à l'accoutumé, alors que les Chevaliers de la Table Ronde et Arthur étaient déjà partis. Manque de chance, Accolon commençait à croire qu'il était définitivement maudit pour tout ce qui concernait les objets magiques...

Juché sur son grand destrier noir, portant comme à son habitude sa longue pèlerine de façon à camoufler légèrement son visage, Accolon sortait de Camelot sans être inquiété outre mesure. Il était assez à l'écart de la ville dorénavant pour que la présence de gardes soient réellement minimes, et de toute façon, il n'était qu'un cavalier en armes parmi tous les autres et ne cherchait pas d'histoires. L'amant de Morgane savoura tout simplement la pomme qu'il venait d'acheter, petit encas en cette fin d'après-midi.
Les rues se faisaient sentiers, mais les commerces avaient décidé de n'en plus finir. Une foire s'était installée pour profiter de l'ennui des Dames de la Cour en leur fournissant matière à dépenser leurs deniers, alors que leurs mâles adulés étaient tout à leurs jeux guerriers en Irlande. Accolon remontait donc toute une rangée remplies de boutiques pleines à craquer de robes et de bijoux quand son regard fut attiré par un groupe de trois dames de la noblesse.

Un sourire illumina son visage, alors qu'il reconnut les couleurs et la forme de la robe de l'une d'elles : il ne faisait aucun doute qu'elle était une Léandargan, du domaine du même nom... Accolon avait déjà dû traiter avec le patriarche de la famille, au temps où il était encore au service d'Arthur. Cette fille était qui déjà ? Et surtout, que faisait-elle à Camelot entourée de dames de la Cour comme si elle en faisait elle-même partie ? Réfléchis, réfléchis, réfléchis.
Accolon resta derrière à quelque distance du petit groupe, qui continuait sa marche de boutique en boutique. Cinq gardes les escortaient et tenaient dignement leur rôle silencieux, mais les roturiers de la foire savaient se tenir en se contentant de simple regards plein d'admiration et s'écartant avec respect devant ces nobles personnes.
Un mariage ! Evidemment ! Pour quelle autre raison qu'un mariage aurait-elle de toute façon dû se déplacer à Camelot ? Et l'heureux élu était... allez, Accolon un petit effort.

Le traître à la couronne avança jusqu'à être à hauteur des trois dames et mit son destrier à la même allure qu'elles pour pouvoir marcher à leur côté. La présence d'un tel cavalier mis tout de suite une certaine tension dans l'atmosphère, malgré le fait qu'Accolon n'attente aucun geste suspect - à moins que Camelot ne soit devenue si paranoïaque que déguster une pomme amène les soupçons. Le fait est que les gardes auraient bien du mal à faire bouger un cavalier qu'un simple passant, qui plus est un cavalier portant une hache et un casque à sa ceiture, en jambières et montant un destrier visiblement hors de prix pour le commun des mortels non-nobles, voire non Chevaliers. Accolon reçut donc quelques regards chargés de reproche, mais les gardes ne prirent pas la peine de le renvoyer sans même que leurs maîtresses ne le leur ordonne. Le salaire de garde et ses miracles...

- Mes salutations, Dames de Camelot et Dame Léandargan. Accolon prit la parole d'un ton cordial et respectueux, avec un sourire et en inclinant la tête... comme si ces petites attentions pouvaient bien compenser le fait qu'il imposait sa présence, qu'il ne découvrait pas sa capuche, qu'il ne se présentait pas et qu'il continuait de tenir sa moitié de pomme dans la main. La rumeur veut que vous allez vous marier sous peu. Me permettrez-vous d'avoir l'audace de vous demander qui est l'heureux élu auquel votre noble personne est destinée ? Le traître savait manier les mots, et tout dans sa voix respirait l'assurance de la noblesse à laquelle il appartenait - ou du moins, avait appartenu.

Et puis... le serviteur de Morgane était tout simplement trop content de revenir sur un sujet qu'il connaissait bien. Au diable les artefacts magiques, l'heure était aux renseignements sur la noblesse et la politique intérieure de Camelot ! Accolon n'allait pas laissé passer une telle occasion !
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MessageSujet: Re: De l'art d'aborder une Dame [Aurore Léandargan]   De l'art d'aborder une Dame [Aurore Léandargan] EmptyJeu 21 Mai - 0:42

Accolon ne put retenir un sourire devant la réponse plus que détaillée qu'on lui donna. Le spectacle des trois dames était des plus amusant, et le traître n'hésita pas une seconde à donner toute l'attention nécessaire à la pipelette pour qu'elle continue ses confidences.
Le Chevalier sourit le temps qu'il fallut, hocha la tête plusieurs fois en signe d'intérêt. Tandis que Dame Aurore arrêtait l'hémorragie de sa vie privée en tirant l'importune à l'écart, Accolon décida tout de même de complimenter son informatrice du moment d'un simple mais efficace "Ma Dame, cela est tout à votre honneur d'être si bien informée sur la Cour de Camelot".

La dame Léandargan adressa enfin la parole à Accolon, et même si le ton se voulait plus méfiant que celui de sa camarade de marche - rien que le fait qu'elle le nomme étranger le soulignait très facilement, la discussion était donc établi. Les gardes se détendirent quelque peu, conscient dorénavant que la présence du cavalier avait été acceptée du moins pour un temps auprès des dames.

- Ma Dame, je n'ai pas l'honneur de vous connaître personnellement mais j'ai rencontré plusieurs fois votre père lors de mon service en tant que Chevalier d'Arthur. Je dois même avouer être soulagé, grâce à votre agréable amie, de ne pas avoir eu à souffrir l'embarras de vous demander votre prénom, qui m'échappait malgré moi alors que je vous interpellais. A l'inverse de son interlocutrice, Accolon parlait avec un calme et assurance quelque peu nonchalante, comme si cette discussion était finalement des plus banales. C'est votre cape en fait... ce sont ses couleurs propres à votre famille qui ont attiré mon attention, et les quelques traits que vous partagez avec votre père ont fini par me convaincre ensuite.

Le traître marqua une pause, et croqua même tranquillement un nouveau morceau de pomme. Et son nom dans l'affaire ? Accolon s'était simplement contenter de répondre à l'intérogation de la jeune dame.

- En tout cas, pour ce qui est de votre futur... ou non... époux... Accolon avait fini de maché sa pomme, et continuait la conversation avec un sourire amusé. Si vous savez mettre la chance de votre côté, vous pouvez toujours miser sur le fait que Perceval gagne le tournoi d'Irlande. On récompense le gagnant avec la main de la Princesse irlandaise. Je trouve assez étonnant qu'Arthur laisse participer un Chevalier promis à une Dame. L'amant de Morgane se contenta d'hausser vaguement les épaules. Mais ayant cotoyé Perceval pendant quelques années, et sans vouloir vous vexer d'aucune manière, je pense toutefois qu'il fait un parfait parti. De tous les Chevaliers d'Arthur, de l'époque du moins, je me rappelle qu'il est le plus attentionné et il a toujours eu le coeur sur la main.Mmm, c'est justement pour cela que je lui préférait souvent son frère... L'ancien chevalier d'Arthur n'avait pas pu s'empêcher de lâcher cette dernière phrase, légèrement dans sa barbe, en réponse à ses souvenirs qui ressurgissaient en évoquant le passé.
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MessageSujet: Re: De l'art d'aborder une Dame [Aurore Léandargan]   De l'art d'aborder une Dame [Aurore Léandargan] EmptyVen 22 Mai - 12:30

Accolon se réjouissait vraiment de la tournure de la discussion. Non seulement, il avait capté l'intérêt de la fille Léandargan mais en plus elle lui demandait de continuer. Toujours du haut de son destrier, le traître inclina la tête à cette demande toute en adressant un sourire à sa partenaire dans cette conversation.

- Haha, il est vrai que Léandargan n'est pas la plus proche proche des provinces de Bretagne, mais je me ferai une joie de vous éclairer de mon mieux sur Perceval. Accolon fronça un moment les sourcils, et se frotta la barbe tout en mettant de l'ordre dans ses pensées. Mes informations datent peut-être, vu que cela fait un peu plus de trois longues années que je n'ai pas croisé votre futur époux, et je ne pense même pas avoir été l'un de ses "amis" du temps où nous nous combattions ensemble. Différences d'approche de notre devoir.

Une fois ceci-dit, Accolon scruta les traits d'Aurore un moment, avec une moue légèrement sceptique. Cela faisait maintenant un moment que l'amant de Morgane marchait aux côtés de ces dames, et une simple capuche bien que rabaissée ne pouvait cacher éternellement un visage. L'un des gardes haussa un sourcil, quelque peu dubitatif. Non, un traître ne se balladerait pas ouvertement en discutant, cela ne faisait aucun sens. Le sourire attendri qu'eut Accolon en continuant sa réponse fit taire ses intérogations pour le moment.

- Vous êtes une jeune enfant finalement, même si vous avez l'attitude d'une grande dame votre visage vous rajeunit. Du même âge que Perceval peut-être, c'est le plus jeune des...mmm, non je crois qu'un certain Tristan a rejoint la Table Ronde depuis... ahem, bref... C'est en tout cas sa jeunesse qui me vient directement à l'esprit, il a été adoubé chevalier il y a six ans maintenant alors que je servais déjà depuis une éternité.
Avec de tels frères d'armes, son respect ne fit que s'accroître et il m'amusait souvent de le voir s'imposer une stricte discipline et un vrai code moral alors qu'à côté il était le plus insouciant de nous tous, même légèrement immature et naïf parfois mais son jeune âge l'excusait... seul Dragonnet peut-être le bat sur ce point à vrai dire, et lui n'a pas l'âge pour se protéger ! L'impression que j'ai de Perceval est qu'il est humain avant d'être "chevalier", si je puis me permettre. C'est pour cela que le peuple l'aime tant. Lancelot est trop parfait justement pour être réel, tandis que Gauvain est trop compétent et sérieux... non, Perceval n'est pas parfait mais il essaye justement de l'être.
Accolon prit un air soucieux un moment.
Mmm, cela peut le pousser à être un peu téméraire parfois alors qu'il n'a pas la carrure de ses camarades... J'espère que votre main lui rappellera que le premier devoir d'un époux est de rester en vie.

Le traître marqua une nouvelle pause, puis soupira avec un léger rire.

- Je suis sincèrement désolé, je remarque que mes souvenirs sur Perceval concernent beaucoup plus le chevalier que l'homme. Et les charmantes dames qui vous accompagnent vous seront sûrement bien plus utile que moi. Il me semble qu'il avait un certain succès auprès des dames, bien que je crois qu'il se faisait une assez haute idée du devoir pour justement laisser Arthur décider pour lui... comme maintenant. Même si vous épousez le plus humain des chevaliers, Perceval n'en reste pas moins un et il m'amuse d'imaginer Arthur dans le rôle de votre premier rival.
J'espère avoir réussi à satisfaire quelque peu votre curiosité, ma Dame. Serait-il possible pour moi de vous demander de me rendre la pareille ? Des nouvelles de votre père me feraient le plus grand plaisir, c'était un homme droit et fort et capable d'affirmer ses positions malgré tout. J'avoue avoir toujours un grand respect pour le Seigneur Léandargan, et il me peine que ma condition actuelle ne me permette d'entrer en contact avec lui... sa réputation et ma sécurité en souffriraient beaucoup.


Le traître ne faisait visiblement pas trop d'efforts pour cacher son jeu, était-ce à dessein ou par simple imprudence ? Dans l'esprit d'Accolon en tout cas, ils étaient bien trop à l'écart de la ville pour craindre des poursuites par des gardes qu'il ne pourrait distancer aisément, et les cinq misérables petits soldats qui escortaient ses dames le faisaient plus rire qu'autre chose.
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MessageSujet: Re: De l'art d'aborder une Dame [Aurore Léandargan]   De l'art d'aborder une Dame [Aurore Léandargan] EmptySam 23 Mai - 11:01

- Relevez donc votre tête, fille Léandargan. Accolon avait lâché cette phrase d'un ton agacé et autoritaire devant la réaction de la jeune femme.

Le traître continua de regarder la dame de haut pendant un court instant. Si un sourire nostalgique s'était dessiné sur ses lèvres lorsqu'Aurore avait parlé de son père, l'attitude du Chevalier avait changé du tout au tout dès que cette dernière s'était rabaissée. Dame Léandargan semblait confuse et perdue dans des pensées incertaines.

- Vous n'êtes ni une manante, ni une criminelle, vous êtes une Dame. De la Cour de Caamelot qui plus est dorénavant. Affirmez votre place et soyez fière de porter votre nom. Ce n'est pas en baissant la tête que vous pérenniserez quoi que ce soit, à part peut-être votre propre tranquilité.

Accolon grommela, toujours légèrement énervé. Il donna un coup de talon à son destrier qui accélera légèrement, dépassant rapidement le groupe des Dames. Le traître en profita pour croquer la fin de sa pomme et jeter au loin le trognon dans un tas d'ordures.
Le temps que les dames se retrouvent de nouveau à sa hauteur, Accolon avait retrouvé un "certain" calme et il reprit son aparté avec Dame Léandargan.

-
J'espère sincèrement que les soucis de votre père sont exagérés, mais je vous en prie n'attendez pas plus longtemps pour porter sur vos épaules le nom de Léandargan. Qui ici, à Caamelot, pensera au lointain seigneur lorsqu'il pourra voir la dame tous les jours ? Rien que par votre présence ici, vous devenez plus importante que votre père, et je suis sûr que ce dernier le savait très bien en acceptant sans rechigner la proposition d'Arthur. Le fait qu'il vous lâche dans la jungle de Caamelot prouve la confiance qu'il a en vous.
Ce mariage vous propulse au-dessus de toutes les autres dames, Guenièvre exceptée, et il ne tient qu'à vous de devenir esclave ou maîtresse de votre nouvelle position.
Portez fièrement vos couleurs et portez votre nom, Dame Aurore !
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MessageSujet: Re: De l'art d'aborder une Dame [Aurore Léandargan]   De l'art d'aborder une Dame [Aurore Léandargan] EmptySam 23 Mai - 15:26

Le regard de la jeune dame avait l'air d'avoir repris de son intensité, et la réponse qu'Aurore donna à Accolon étalait toujours ses doutes mais cette fois avec un air de défi. Le traître sourit agréablement en voyant que la Dame avait l'air d'avoir compris la leçon. Qu'importe le reste, la confiance en soi était quelque chose qu'il ne fallait jamais perdre.

- Vous irez loin. Vous vous posez les bonnes questions, vous remarquez vos propres faiblesses et vous savez écouter lorsqu'il y a une leçon qui se joue. Gardez cette attitude Dame Aurore, et toutes les erreurs du monde ne seront que des forces sur lesquelles vous vous appuierez.

La jeune Léandargan ne le quittait pas du regard, elle lui avait demandé son nom avec une pointe de défi. Accolon indiqua d'un geste de sa main à Aurore de se rapprocher. Avec le bruit du cuir qui se pliait, le cavalier se pencha sur sa selle pour glisser quelques mots à l'oreille de la noble.

-
Vous avez de l'audace et de l'esprit, j'apprécie cela. Vous demandez son nom à un cavalier cachant à moitié son visage et bafouant la politesse pour éviter de se présenter. Je suis prêt à vous donner mon nom, Dame Léandargan, mais l'entendre n'est pas sans conséquences... Accolon s'assura d'un coup d'oeil que les deux autres dames étaient assez occupées pour ne pas entendre cette conversation, même si ces messes-basses étaient tout sauf naturelles. Voulez-vous *vraiment* connaître mon nom, ma Dame ?


Dernière édition par Accolon de Boron le Sam 23 Mai - 15:30, édité 2 fois (Raison : fautes diverses)
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MessageSujet: Re: De l'art d'aborder une Dame [Aurore Léandargan]   De l'art d'aborder une Dame [Aurore Léandargan] EmptyMar 26 Mai - 0:03

Accolon eut un léger sourire en coin aux réflexions de la jeune noble. La confiance en soi était le plus grand défaut du Chevalier, et il le savait éperduement sans pourtant pouvoir s'en empêcher. Un point pour Dame Aurore en tout cas.
Le traître remarqua avec plaisir que son discours était écouté de bout en bout, mais il il fronça les sourcils devant la nouvelle attitude de la Dame. De la naïveté maintenant ? Accolon ne cherchait pas du tout à cacher ses émotions et c'est avec une moue légèrement dubitative qu'il accueillit la dernière question de la Dame Léandargan. Si elle bluffait, elle le faisait bien et Accolon se demandait vraiment si l'intelligence qu'il avait cru voir précédemment en elle n'avait été en fait qu'un vague éclair de génie. Il était quelque peu désapointé, et loin d'avoir l'effet escompté, le nouveau masque de la jeune femme retint à Accolon quelques informations. Pourquoi diable donner donc son nom à quelqu'un qui n'en est pas digne ?

- Mmm... La liste est longue... Accolon n'était pas vraiment convaincu, et il cherchait toujours à juger Aurore du regard. Le traître garda une voix neutre, il avait finalement décider que le mieux serait de voir la réaction de la dame lorsqu'il dirait son nom. Alors que l'amant de la Fée avait été convaincu d'avoir affaire à un matériel tout à fait intéressant, le travail semblait à refaire. Mais mon principal crime est d'avoir trahi un roi pour servir une Fée. Je suis le Chevalier Accolon de Boron, vassal de Morgane la Fée. Mais ici, je pense que l'on me désigne simplement par le mot "traître".

Voilà qui avait le mérite d'être clair. Les yeux d'Accolon restaient fixés dans ceux de la jeune femme, l'analysant de haut et froidement.
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